Les réseaux sociaux le visage caché de la réalité
Une récente étude raconte que les anglais mentent sur les réseaux sociaux pour impressionner ou pour trouver l’amour.
Qui aime mentir sur les réseaux sociaux ? La réponse est presque tout le monde. C'est le résultat d'une étude d'Intel. Et vous, qu'en pensez-vous ? Dans mes premiers pas sur Facebook , j’ai essayé d’amplifier mon côté fun, cultivé et bien sur ma plastique... De là à mentir sur mon physique, je ne serais dire si je suis allé aussi loin.
D’après ladite étude, 46% des Anglaises disent mettre une photo de profil flatteuse alors que les garçons préfèrent mentir sur leur côté intelligent (20%) ou fun (19%). Dans tous les cas, les filles (56%) et les garçons (59%) utilisent les mensonges pour impressionner les autres ou alors pour trouver l’amour (51% et 40% respectivement). Les réactions sont assez divergentes sur la découverte de ces mensonges. Les personnes ne découvrent la supercherie que lorsque le mensonge est trop gros ou quand les actions ne suivent pas les paroles. Bien sûr, je ne parlerai pas des images de profil, «photoshopées» à gogo. Néanmoins, les personnes veulent juste un alter ego sur Facebook en réalité augmentée, une sorte de projection de soi dans le meilleur des circonstances. Avant tout, le produit Facebook est le consommateur lui-même du service, et s’il veut plus d’interactions, il faut bien qu’il se vende aussi. Draguer une fille, la séduire par sa personnalité mélancolique, et la rendre fortement dingue de soi quand elle voit le côté «rebelle/fun». J’extrapole un peu le marketing humain ici, mais le mensonge dans les relations virtuelles existe dans le but de se créer un environnement plus profond, un peu comme une marque qui vend des ailes en buvant une boisson.
Je vois bien déjà les regards portés sur un jugement très négatif mais qui a déjà essayé d’impressionner en ayant l’air d’une personne désuète d’humour et de charisme ? Mais toute la génération Y se reconnaîtra par ces mots…