Borriglione

Publié le 26 mars 2008 par Jfa

Le Boulevard Borriglione, à 150 m de chez moi, au dessus de la Libé a été complètement transformé par le tramway et sa “piétonnisation”. C’est devenu un espace chaleureux, tranquille, agréable, où les piétons se croisent, font leurs courses, se rencontrent, s’arrêtent, boivent un coup …

Actuellement, c’est avant tout un lieu pour les habitants du quartier. Il y reste d’excellent petits commerce de “bouffe” et les quelques snacks qui ont ouvert sont tous de bon aloi.

Dans les projets de “Changer d’ère”, il était prévu de faciliter l’installation d’une ou deux enseignes afin de draîner une population extérieure au quartier et donner un fouet au petit commerce déjà installé. Si l’idée me semble excellente, il faudrait la mettre en application de telle manière que cela ne bouleverse pas la convivialité sereine de cet endroit et que cela ne se fasse pas au détriment des petits commerces tournées sur les nourritures.

En semaine, plus rarement le week-end, une de mes haltes fréquentes, maintenant que le soleil est au rendez-vous, est un petit troquet près de la Libé où je prend un café ou une bière et, si une petite faim me saisit, une portion d’une très honnête socca aux alentours de midi. Non pas pour céder aux injonctions xénophobes des Indentiaires locaux, mais parce que cela me ramène toujours quelques dizaines d’années en arrière quand étudiant, seul en vacances à Savone, chez la cousine de ma mère qui tenait une farinata, j’en faisais matin et soir mon ordinaire, de grana (farine de blé) ou de cece (farine de pois chiche, la seule que nous ayions ici).

Et, je ne vous l’apprend pas, les souvenirs des vacances quand on avait 17-20 ans sont toujours animés et vivifiants.

Si vous passez par là au sortir du marché de la Libé, on boira la bière ensemble.

Décalé de ce qui précède, sur le retour du piéton, je vous recommande la lecture de l’excellent dossier de Chronos : “Le piéton sort de l’ombre”.