C’est mon premier roman de Joe Nesbø, cet auteur norvégien de romans policiers, célèbre depuis son prix du meilleur policier nordique, en 1998, pour «L’homme chauve-souris». On le présente depuis comme le successeur de Henning Mankell.
Son héros n’est pas ici l’habituel Harry Hole, mais Roger Brown, un golden boy d’Oslo, dont le souci majeur semble avoir été sa petite taille, qu'il compense par ses efforts pour devenir le meilleur dans sa catégorie: celle des chasseurs de têtes pour les grandes entreprises.
C’est à lui que l’on confie la recherche des plus puissants patrons d’industrie. Il en est très fier et le fait savoir à tout le monde.Sa vie semble une belle réussite. Riche parmi les riches d’Oslo, admiré, recherché, courtisé, il est de plus marié à une des plus belles femmes du pays. Il en est très amoureux et pour ne pas risquer de la perdre, il lui passe tous ses caprices et en particulier il entretient une galerie d’art qu’elle dirige. A cause d’elle, il vit largement au–dessus de ses moyens et il tombe dans le piège qui l’attend, de la délinquance en col blanc et pire encore.