En y ajoutant des significations architecturales, Miro Straka s’est livré à une interprétation très personnelle et très émotionnelle du jardin des délices. Il en résulte un jardin des délices tapissé de fonctions, dont la disposition est inspirée par le fœtus. Après l’éclosion réussie de la forme de base, encore inarticulée, le système squelettique se forme, devenant de plus en plus mince, pour devenir un simple treillis de nervures, favorisant l’émergence des fonctions et des organes vitaux. La peau prend forme grâce au liquide qui circule dans le système vasculaire, en fonction des exigences de température intérieure. Une relecture très conceptuelle et expérimentale du jardin des délices et une manifestation éclatante du mouvement métaboliste, à l’instar de la House:x de Christos Koukis récemment chroniquée.
[Via grasshopper3d]