Le ralliement de Yahoo à l'alliance OpenSocial me donne l'occasion de revenir sur ce projet initié par Google qui porte en germe le web social interopérable de demain.
Alexis Mons consacre une longue note sur les implications d' OpenSocial, mais c'est l'analyse de Nick Carr qui avait retenu mon attention il y a quelques mois.
Beaucoup d'entreprises ou d'acteurs institutionnels souffrent du complexe de la tour d'ivoire, comme s'il existait des douves entre le site "officiel" et le reste du web. Dès que l'on aborde la question des médias sociaux et des nombreuses applications collaboratives du web 2.0 à portée de clic de leurs collaborateurs, les sourcils se froncent et les mains se tordent.
Qu'à cela ne tienne, les collaborateurs ne se privent pas d'utiliser ces outils publics web 2.0 en parallèle ou à la place des applications de l'intranet, ou des multiples systèmes internes, sédimentés au fil des ans.
Certaines entreprises s'interrogent désormais sur le fait de créer un réseau propre et privé sur Facebook, tandis que d'autres envisagent de dupliquer de telles fonctionnalités en interne. Selon Nick Carr, OpenSocial pourrait théoriquement servir de liant entre les réseaux corporate et les réseaux sociaux utilisés par leurs collaborateurs. Une sorte de conception de l'entreprise 2.0 hors les murs.
Plenty of people have commented on OpenSocial, but not many have focused on the possible implications for corporate computing. But given the fact that the OpenSocial consortium includes Oracle, Salesforce.com, LinkedIn, and Google itself, it's clear that businesses are an important target of the initiative. Indeed, it's not hard to imagine OpenSocial, or something like it, becoming the glue for "Enterprise 2.0," which has become (alas) the umbrella term for the use of web-based social software by companies.
En allant jusqu'au bout du raisonnement, en favorisant le développement d'un tel écosystème, le "marketing du lien" entre marques et les consommateurs pourrait également prendre une nouvelle dimension.
L'adoption de la norme OpenSocial pourrait ainsi faire voler en éclat l'illusoire distinction entre mon (nom de) domaine en deça, et le reste du web au-delà.