Je ne sais pas pour vous mais Nicolas et la sua bellissima en carrosse à Windsor chez Tatie Elisabeth, son Prince qu’on sort et, cerise sur le gâteau, Tchârl’, le grand dadais de soixante balais, souverain putatif de l’Empire britannique, ce fut pour moi à mourir de rire. Les Britanniques sont décidément impayables avec les fastes de leur monarchie féodale.
Le grand sourire béat et attendrissant de Nicolas Ier, manifestement heureux d’être là, chez les vainqueurs de Waterloo, avec sa Carla déguisée en Jackie Kennedy (hilarant), que voulait-il dire, au juste ? « Ils sont fous ces British », « c’est mieux que Disneyland ! », « c’est mon heure de gloire » ou … « ah, ce genre de truc, je vais le rétablir en France » ? Je ne lis pas dans ses pensées mais j’opterais bien pour une des deux premières hypothèses. Pas con, Nicolas.
Demain, début des choses sérieuses : le programme politique. Espérons que le Président, grand ami de Tony Blair, ne s’inspire pas trop du système social anglais ni des recettes du pseudo plein emploi à l’américaine – un leurre - où les travailleurs sont exploités comme nulle part ailleurs dans l’Union Européenne. Il est vrai que dans cette Angleterre ultra américanisée, il faut vraiment bosser dur pour gagner plus. Et ça, ce n’est tout de même pas négatif.
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Photo Reuters empruntée à Libération