Avant de passer à la facturation progressive, il serait certainement possible de revenir à la facturation au réel, comme à une époque, ancienne, il est vrai, mais réactualisé il y a peu, des compteurs à pièce.
Il faut supprimer l'abonnement qui fait payer même lorsque l'on ne consomme pas, et ceci d'autant plus cher que la puissance nécessaire, souvent proportionnelle à la vétusté du logement et à sa taille, en proportion de celle de la famille, est plus élevée. Ce qui implique peut-être d'augmenter le tarif unitaire.
Pour soutenir les plus démunis, il serait possible d'instaurer un crédit d'impôt à hauteur des diverses taxes (TVA, taxes locales) payées sur l'énergie à ceux dont les revenus, et non les niches fiscales, les exonèrent de l'IRPP.
Deux mesures simples, faciles à mettre en œuvre, loin de l'usine à gaz envisagée, qui ne méritent pas un an de recherche tout en restant suffisamment équitables. Il est à ce demander si certains fonctionnaires de Bercy ne cherchent pas une échappatoire aux réductions d'effectifs.
Cela étant, je suis surpris que cette idée issue des pays les plus capitalistes soit reprise par l'actuel gouvernement, alors même ce certain, très à gauche il est vrai, prônent la gratuité de l'énergie comme de l'eau.