Je ne retiendrai que trois extraits.
Sur l'urgence
« Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale.»
C'est un drame qui ne s'arrangera pas. L'actualité est une drogue moderne, les dealers sont les médias. Hollande a peut-être compris la semaine dernière qu'il fallait davantage rouler sur ce rythme absurde imposé par l'ancien monarque.
Sur l'attitude
« Nicolas Sarkozy a été rejeté par les Français, mais il a laissé entre eux et le pouvoir exécutif une relation passionnelle. Il a imposé l'habitude d'une réactivité maximale, ancré l'idée du ‘je parle, donc je gouverne’, du ‘j'annonce, donc je décide.»
L'agitation immobile du Prédécesseur a pollué les esprits. C'est un fait.
Sur le Hollande-Bashing
[Les magazines] « qui sont de droite ne vont pas dire du bien de la gauche, ceux qui sont de gauche veulent montrer qu'ils sont indépendants, et tous ont avant tout un bon sens commercial.»
Rien à dire ni redire. A gauche, on attend, j'attends des décisions.
Comme d'autres.
Pour le reste, l'interview est à lire dans les colonnes du Monde.