Pendant qu’à son âge, certains vont à la pêche, se promener, profiter enfin du temps libre qui leur a tant manqué et certainement mérité, Joseph E. Stiglitz continue, malgré le prix Nobel obtenu en 2001, à dénoncer et se battre contre la logique de la politique du marché coûte et qui coûte et qui écrase99% de la population mondiale au seul bénéfice des 1% restants.
Dans ce livre, l’auteur soutient les mouvements de résistance comme « Occupy Wall Street » ou « Les Indignés » mais surtout pousse un cri d’alarme en constatant la passivité des peuples.
La Mondialisation non seulement exploite les Hommes mais sape les fondements de la Démocratie en réduisant le pouvoir des dirigeants à faire de la politique résiduelle et en limitant leurs pouvoirs au profit de toujours la même caste. Stiglitz constate ainsi que « c’est pas seulement l’économie qui est délocalisée, mais aussi la politique, comme quand par exemple les Grecs avaient voulu soumettre le dur programme d’austérité à un référendum et que les dirigeants européens et les banquiers avaient crié à l’horreur« . Désormais ce n’est plus « un homme une voix mais « un dollar une voix« .
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