Ce nouveau parlement de la zone Euro, dans lequel les membres du Parlement Européen et les parlementaires nationaux siégeraient ensemble, aurait autorité sur les politiques économiques et fiscales des membres de l’eurozone.
Par Open Europe, depuis Bruxelles, Belgique.
Jeudi matin, Handelsblatt indiquait que le plan du Président du Conseil de l’UE Herman Van Rompuy, du Président de la Commission José Manuel Barroso, du chef de l’Eurogroup Jean-Claude Juncker et du Président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi de redessiner l’architecture de l’union économique et monétaire inclut l’idée d’un potentiel nouveau « parlement de la zone euro » .Les détails sont pour l’instant naturellement encore flous mais, selon l'article du quotidien allemand, ce nouveau parlement, dans lequel et les membres du Parlement Européen et les parlementaires nationaux siégeraient ensemble, aurait autorité sur les politiques économiques et fiscales des membres de l’eurozone. Savoir si l’UE aura besoin, à nouveau, d’un autre bâtiment pour ce projet est encore en question...
Néanmoins, la proposition, si elle voit jamais la lumière du jour, sera particulièrement controversée y compris auprès des membres de l’eurozone et de ceux qui ne le sont pas. Elle nécessiterait évidemment un changement de Traité.
De plus, Van Rompuy et Barroso doivent garder à l'esprit qu’ils représentent les 27 membres de l’Union Européenne et pas simplement l’eurozone et que toute tentative de restructurer la zone euro doit cadrer avec l’UE en entier et les conditions du marché unique.
De plus, comme nous l’avons expliqué, le Royaume-Uni doit s'assurer que chaque grand projet concernant l’eurozone (tel que celui-ci) permette aussi la mise en place d’un espace en Europe pour les pays ne souhaitant pas rejoindre la monnaie unique, ou même pour ceux qui souhaiteraient en sortir.
Cela pourrait créer une nouvelle forme d’adhésion à laquelle la Grande-Bretagne pourrait participer sur le long terme.
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Sur le web. Traduction : Virginie Ngo/Contrepoints