Sinbad // Saison 1. Episode 9. Nine.
Plus la saison avance plus j'ai l'impression que les scénaristes ont décidés de se moquer de nous. Même si cet épisode réserve son lot de choses pas trop désagréable, c'était tout de même un
mauvais épisode. Le problème de Sinbad c'est qu'elle manque terriblement d'aventures. C'est avant tout ce qu'elle doit faire. Alors certes, la seconde partie de l'épisode nous offre des aventures
inspirée à la Indiana Jones, mais la romance qui se dessine en arrière plan est assez ennuyeuse et mal intégrée à l'épisode. Cette semaine nous partons donc à la recherche d'une pierre mythique
pour savoir ce que le destin nous réserve. Evidemment, tout le monde veut mettre la main sur cette pierre. C'est un peu un St Graal. Comme dans les séries d'aventures de années 90. Sinbad ne s'en
inspire que très peu d'ailleurs. Dans ce genre de séries il y avait constamment de l'action et peu de développement des personnages. Cela restait donc assez terre à terre mais au moins on avait
un divertissement rutilant.
Ici c'est tout le contraire. Sinbad tente de plonger sa main pleine dans la mythologie des personnages et de la série en elle même sauf que le rythme n'est que très peu présent et l'on passe son
temps à s'ennuyer. Vous allez me dire mais pourquoi je m'inflige encore cette série. Pour tout vous dire, je ne sais même pas moi même, sûrement une envie d'aller au bout de quelque chose que
j'ai débuté. C'est la moindre des choses non ? En tout cas, cet épisode ne nous en apprend pas plus sur Sinbad. Alors que cette pierre aurait pu être une vraie mine d'informations pour le
personnage, il va seulement voir de multiples futurs. Sauf que ce n'est pas ce que j'attendais de la part de la série non plus. La partie la plus intéressante reste donc tout ce qui n'est pas
très intelligent et qui fait donc plus académique dans ce genre de série. Le chasseur de prime engagé par Taryn était un personnage appréciable tant il apportait de bonnes choses à l'épisode (et
notamment un certain sens du rythme).
Note : 2/10. En bref, malgré quelques idées sympathiques on reste toujours ennuyé par cette envie de nous offrir des trucs bavards.