Peter JAMES – Comme une tombe : 7+/10
Un très joli thriller, basé sur une idée à l’origine simpliste :
Michael Harrison va se marier dans une semaine, et ses amis lui ont préparé un enterrement de vie de garçon de premier ordre !
Comme Michael leur a joué de sacrés tours par le passé à la même occasion, ils ont décidé de l’enterrer véritablement, avec une bouteille de whisky et un magazine porno !
Seulement, juste après l’avoir enterré dans un endroit isolé, ils ont un accident mortel … et personne ne sait donc où il est …
Michael reste introuvable dans sa tombe, dans laquelle l’eau commence à s’infiltrer. Son seul lien avec l’extérieur est un walkie-talkie manipulé dont le « jumeau » est trouvé par un simple d’esprit qui ne comprend pas l’urgence de la situation.
Sa fiancée commence à s’inquiéter rapidement, mais certainement bien moins que Michael lui-même qui ne comprend pas pourquoi ses amis ne reviennent pas!
La police croit d’abord à une blague et de précieux jours passent avant que les recherches sont véritablement lancées.
Mais ce n’est pas tout …
Cette simple blague qui a mal tourné mettra rapidement à jour le meilleur et le pire au sein de l’entourage de Michael. Ce qui conduit à des rebondissements inattendus.
« Comme une tombe » est un roman simple mais efficace
Sans être l’un des meilleurs thrillers que j’ai pu lire, c’est un roman suspense idéal pour les vacances, on suit avec facilité l’intrigue, pas d’histoires parallèles qui pourraient contraindre nos cellules grises à des acrobaties inutiles, et pourtant les surprises ne manquent pas. Le nombre de caractères est limité, ce qui simplifie encore la lecture.
C’est simple et efficace, sans temps mort. Il y a une histoire, quelques personnages, une situation d’urgence, on suit l’intrigue avec aisance jusqu’au dénouement. Et tout au long des quelques 530 pages le roman demeure prenant voire même surprenant.
J’ai toutefois une petite observation à faire sur …. (*suspense, roulement de tambour*) … la traduction. C’est l’exemple type d’un roman traduit par quelqu’un qui a le cœur et l’âme d’un traducteur - mais qui manque de technique. J’ai trouvé sa traduction bien, on n’a pas la sensation de lire une traduction, Raphaëlle Dedourge a trouvé la bonne ambiance – mais on y trouve des erreurs à s’arracher les cheveux. Un seul exemple et vous comprendrez : dans l’édition « Pocket » (voir image d’illustration), page 24, nous lisons qu’il a joué avec lui « une paire de fois » …. Dans ma tête, j’y lis immédiatement la VO, à savoir « a couple of times ». Qui ne se traduit PAS littéralement par « une paire » de fois mais par quelque expression du type « quelques fois » ou « parfois », voire même « deux fois ».
Et pourtant cela n’était pas gênant ! L’ensemble est fluide et agréable à lire. Avec mon grand cœur j’ai donc pardonné et pris plaisir à lire ce petit roman qui m’a bien détendue.
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