En perte d'énergie, l'UMP Christian Jacob tarifie progressivement sa haine du gouvernement

Publié le 07 septembre 2012 par Micheltabanou

Le patron des députés UMP, Christian Jacob, ne sait plus quoi inventer lorsqu’il s’agit pour lui de commenter une action gouvernementale. Alors son imagination l’entraîne à énoncer des âneries qui se doivent d’être corrigées car des esprits peu scrupuleux en politique s’en empareraient immédiatement pour argumenter et nuire au naturel débat entre opposition et majorité dans une démocratie mature !

Affirmer sans nuance que la décision gouvernementale d’avoir recours aux tarifs progressifs de l’énergie est une décision «  collectiviste «  et «  gauchiste » dénote chez Jacob sa motivation d’entrer systématiquement en polémique avec le gouvernement Ayrault ! Quelle fausseté au regard de l’histoire de cette mesure qui fut pour la première fois entreprise non pas en terre collectiviste d’un Est européen d’antan mais bien au cœur d’un capitalisme rayonnant : l’Etat de Californie aux USA ! Début des années 80 avec deux tranches progressives de tarification créees pour parer aux défaillances des centrales puis un renforcement du dispositif aux abords des années 2000 où trois nouvelles tranches sont créées. Tous les matins, en fonction de la météo et du jour de la semaine (jour ouvré, week-end, jour férié), un tarif de base est calculé. Ensuite, les tranches supérieures de tarification sont déterminées, selon le principe "plus on consomme par rapport au tarif de base, plus on paie". La facture peut alors être multipliée par deux et demi. Grande efficience du procédé qui aujourd’hui démontre une consommation d’énergie maîtrisée, une société californienne économe, moins gourmande avec ses 6000kw/h annuels en moyenne ( c’est le double par ailleurs aux USA et c’est bien inférieur aux français ). L’exemple sera suivi prochainement par le Montana et au Canada par l’Ontario. On est loin de l’univers «  gauchiste » et «  collectiviste » !

La décision du gouvernement est juste. Cette tarification sociale va concilier écologie et solidarité. L’intérêt des petits consommateurs, des consommations modestes, est assuré et des modifications de comportements inutilement énergivores sont appelées à disparaître à terme !