Quand vous arrivez avec un visa vacances-travail au Japon il y a une multitude de démarches à effectuer, pour ceux que ça intéresse la première chose à faire avant son départ est de se rendre sur le site de l’ambassade du Japon, ici. Une fois que vous arborez votre précieux visa, dites vous bien que rien n’est fini. Une fois le pied posé sur le sol japonais, et surtout si vous ne parlez pas la langue, les choses commencent. Première étape, passage de la douane.
Justificatif de domicile
Comme souvent, vous vous dites, “je dis bonjour, je souris et tout va bien se passer”. Votre passeport donné, l’homme face à vous va saisir son téléphone et vous faire comprendre qu’il faut vous mettre sur le côté : pas de panique ! Après quelques secondes un autre homme dont vous ne capterez pas un mot. Il va, après avoir compris que vous n’avez rien compris, se mettre à faire une multitude de geste. Conseils : Garder votre calme, attendre qu’il termine et le suivre. On vous emmène faire votre carte de résident, l’équivalent d’une carte d’identité.
L’homme va vous tendre plusieurs documents, dont la plupart sont en japonais (vraiment pratique), après 10 minutes (évitez de faire comme moi et de partir aux toilettes, ça l’a affolé) il vous donnera votre carte en essayant d’expliquer qu’il faut vous rendre dans les 15 jours au centre d’immigration pour donner une adresse ( à moins que vous n’en possédez une avant votre arrivée). En bon immigré je me suis rendu au centre, et là qu’est ce que j’apprends ? Que pour l’adresse il suffit d’aller dans sa mairie d’arrondissement (dans mon cas Shibuya). Je ne cache pas ma joie avec mon plus beau sourire tout en repensant à l’homme de l’aéroport, espèce d’…ulé ! J’ai l’impression de courir après le laisser passer A38… Vous voulez dire A39 !
Retour à la salle d’attente, une autre personne vient me chercher, me donne mon document, et là, tout bascule. Elle ne parlait pas un mot d’anglais depuis le début, mais pour dire “Three hundred yens” là on s’en sort. Elle ose me faire ça, à moi, Français, le pays du service public. Bon, après ce n’était que 3€, mais tout de même, dans une mairie !