On pourrait dire que les femmes sont comme des papillons qui ont besoin d’entrer dans le cocon de l’amour pour pouvoir s’envoler. Ou alors, qu’elles sont des mantes religieuses qui mangent leur partenaire après l’acte sexuel.
En fait, l’insecte est le plus mystérieux représentant du règne animal. La femme est donc son pendant humain naturel de l’univers kafkaïen.
Laurent Seroussi a poussé la métaphore (et la métamorphe) au bout. Ses clichés ressemblent à des représentations de monstres mythologiques. La femme, du coup, y devient une sorte de déesse envoutante que l’on sent balancer entre magie noire et magie blanche.