Copper // Saison 1. Episode 3. In the Hands of an Angry God.
Cette semaine, Copper choisie quelque chose de plus intelligible comme thème. Après avoir jouer sur la violence, elle s'intéresse cette fois au racisme. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'à
cette époque décrite dans Copper, le racisme était très présent. Les choses commencent un peu à se poser dans ce nouvel épisode. On voit que le monde assez noir que la série s'était créé durant
les deux premiers épisodes laisse maintenant place à plus de réflexion. Ce n'est pas une mauvaise chose, je prend ça comme une expérience intéressante. A Five Points, des tensions commencent à se
faire ressentir alors que le corps d'un irlandais est retrouvé pendu et battu. Forcément, il en fallait peu pour que notre très cher Corcoran s'occupe de cette toute nouvelle affaire. Même si
l'épisode adopte un angle assez facile, finalement, j'ai trouvé que c'était bien plus intéressant que les deux premiers épisodes. On ressent un peu plus ce que l'on pouvait voir dans Gangs of New
York (le seul film qui se rapproche de l'époque décrite dans Copper).
Corcoran est quelqu'un de perspicace. Tout le monde va se mettre à douter d'un pasteur noir, alors que Corcoran pense qu'au contraire, cela pourrait bien être l'oeuvre de quelqu'un d'autre.
Passons donc sur les essais classique de la série policière. L'époque est propice à faire pas mal de choses mais j'aurais eu envie que l'on aille un peu plus loin. Malheureusement, Copper reste
assez en surface. Ce que j'apprécie cependant c'est que l'on nous plonge assez bien dans l'univers même de ce New York d'époque. On nous offre donc un aperçu assez réaliste de cette ville même si
les grosses ficelles de la partie policière ne permettent pas vraiment de s'absoudre de ce côté très procédurier. Corcoran va obtenir l'aide du médecin Matthew Freeman afin d'analyser toutes les
pièces du dossier. Ce qui me permet un peu de revenir à Sherlock Holmes. Ce duo permet réellement de retrouver le personnage de Conan Doyle et son coéquipier Watson.
Note : 5.5/10. En bref, correct mais pas assez réflexif.