Le rapport compare la situation de l’Afrique à celle de la Thaïlande, de la Corée du Sud et du Brésil alors que leurs économies étaient à des niveaux comparables. Or, ces pays ont alors créé deux à trois fois plus d’emplois stables que ne le font les pays africains. McKinsey conseille aux dirigeants africains de se concentrer sur les secteurs à fort potentiel :
• L’agriculture qui pourrait créer 14 millions d’emplois stables (au lieu de 8 millions selon les tendances actuelles) en développant l’agriculture commerciale sur les terres non cultivées et en transformant la production de céréales à faible valeur ajoutée vers des cultures plus lucratives comme l’horticulture et les biocarburants.
• L’industrie manufacturière qui pourrait créer 8 millions d’emplois de plus que les 7 millions prévus en développant par exemple des agro-industries (aliments, boissons, textiles, maroquinerie…).
• Le commerce de détail et l’hôtellerie qui pourrait créer 14 millions d’emplois (au lieu des 9 millions prévus) à condition de résoudre les problèmes du transport aérien inadéquat et trop coûteux, de lever les obligations de visa, d’améliorer les transports terrestres et de faciliter le développement de ces activités. En matière d’hôtellerie, Onomo montre l’exemple avec une centaine d’hôtels prévus d’ici à 10 ans, ce qui en fait une des chaines les plus dynamiques en Afrique. Et, encore, McKinsey ne prend en compte que les emplois directs. Quand on sait que un emploi dans l’hôtellerie génère 4 ou 5 emplois indirects, on comprend tout l’enjeu de ce développement pour l’Afrique.
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