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It’s baaaaaaaaccccccccckkkkkkkkkk!!! Voici notre résumé du premier match de la saison.
No Doubt et Mariah Carey tiennent l’affiche dans le traditionnel spectacle d’avant-match. Plaisant pour les yeux, nettement moins pour l’oreille. Ce ne fut pas trop long à décider que la Vuelta d’Espagne serait un avant-match plus agréable. Ou Ana Ivanovic au US Open tiens.
Présentation sobre mais réussie pour les souligner les 4 trophées Vince Lombardi de l’organisation en avant-match. La fébrilité monte d’un cran lorsque les G-Men sautent sur le terrain. On a hâte que ça commence! Ne reste plus qu’à se débarrasser de l’hymne national, version synthétiseur à 12 $ et la saison 2012 de la NFL sera lancée.
A cette date l’an passé, l’arbitre en chef du match officiait dans un obscur match de division III en Idaho devant 1 500 personnes. Il est un professeur d’histoire au secondaire en temps normal et le plus haut niveau qu’il a atteint dans sa carrière d’arbitrage est l’Arena Football League pour 2 matchs. Hum, sincèrement, pauvre monsieur…
Le premier jeu de la saison 2012 : une passe incomplète vers Hakeem Nicks. Anti-climax.
Osi Umenyiora apparaît à la caméra et ça nous rappelle que la pré-saison est terminée et nous n’avons entendu aucune complainte de diva d’Osi. Loin de nous l’idée de se plaindre à notre tour, mais c’est parce qu’on perd nos repères lorsque Osi ne se comporte pas en bébé gâté.
Les attaques prennent leur temps à se mettre en marche et les botteurs sont les vedettes du début de match. Finalement, une poussée semble prometteuse pour les G-Men, mais elle s’éteint sur un fumble de la recrue David Wilson en territoire des Boys. Et voici le premier pensionnaire du Dog House de Caporal Coughlin cette saison! Dallas n’en profitera pas, étant incapable de convertir un 4e jeu et 3 lacets de ballon. Le premier quart de la saison se termine sans point.
Sur la séquence offensive suivante des G-Men, DeMarcus Ware obtient son 100e sack en carrière, un vrai qui fait reculer Eli de 14 verges. Il atteint ce plateau à sa 113e rencontre, ce qui fait de lui le 2e plus rapide à réaliser l’exploit. Ce gars-là est une machine.
Nous parlions de repères perdus précédemment, voici un jeu tout ce qu’il y a de plus familier. Pression dans la face de Romo qui panique et prend une mauvaise décision. Interception et ballon ramené au 4 du Dallas. La défensive étoilée tient toutefois le coup et New York devra se contenter de 3 points.
Autre repère retrouvé. Nous voyons la face de Rob Ryan à la tivi. La tignasse est intacte, ses mentons aussi. Ok, nous commençons à retrouver nos aises là!!
Après une demie des plus calmes, Dallas réussi le premier touché de la rencontre en fin de demie grâce à un catch de celui qui sera le buzz du jour dans les agents libres de Fantasy Football demain matin, soit Kevin Ogletree.
7-3 Boys au half.
Ogletree, ça me fait penser à Oglethorpe. Pis Oglethorpe, ça ma fait penser à Slap Shot. Quel lien poche, mais qui permet de ploguer cet extrait classique comme pause de la mi-temps. Heille, ne m'en voulez pas trop, je me suis couché tard hier! De plus, ce sera peut être le seul hockey que vous verrez cette année!
L’ami Ogletree remet ça dès le retour des vestiaires. Cette fois-ci, il s’échappe sur 40 verges pour son 2e TD du match. Ben coudonc, quand on parle de se faire un nom. 14-3. Ça vaut bien une autre réplique de Slap Shot!
Cependant, New York réplique immédiatement par l’entremise d’Ahmad Bradshaw. Nous revenons à 4 points d’écart.
Superbe course de DeMarco Murray qui est partout en deuxième demie. Entouré de défenseurs en bleu, il rebondit partout pendant quelques secondes avant de trouver le trou et de se sauver pour 48 verges. Il nous rappelle le Murray arrivé de nulle part qui faisait flèche de tout bois l’an passé avant sa blessure. America’s Team en tire un placement et mène par un TD. 17-10
Déjà réduits à utiliser leur 4e CB Michael Coe, la grimace de Tom Coughlin dit tout lorsqu’il apprend que ce dernier s’étire la fameuse « la laine » et qu’il ne reviendra pas au jeu. C’est donc le 5e remplaçant qui saute sur le terrain. Miles Austin n’en demandait pas tant et il brûle le nouveau venu pour 64 verges sur une longue et très pénalisée série offensive qui consume 7 minutes et qui se termine dans la zone de buts, donnant les devants par 2 touchés aux Cowboys. 24-10.
Ceci dit, so far so good pour les scabs zébrés. Ils s’en tirent honorablement.
Tiens, autre habitude qui revient. 4e quart, tirant de l’arrière, Eli Manning converti 2 quatrièmes essais et complète la séquence en rejoignant Martellus Bennett dans la zone de buts. L’écart revient à un touché. Dallas n’a que 150 secondes à écouler, mais quiconque connaît l’historique de ces 2 formations sous la pression sait que ce match-là n’est pas fini.
L’instant d’une pénalité de Jason Witten qui annule un premier jeu, nous avons cru que Big-D allait encore trouver une façon de l’échapper, mais Romo (impérial ce soir) rejoint, qui d’autre, Ogletree, sur un 3 et 12 pour confirmer le premier jeu et la victoire.
C’est la première fois en 9 ans que l’équipe locale perd la partie d’ouverture. Romo, Murray et Ogletree ont volé la vedette et les Cowboys repartent avec une victoire méritée de 24-17. Ceci dit, nous ne sommes qu’en septembre. Pour nous convaincre, Dallas devra répéter ce type de performance en décembre lorsque ça comptera vraiment.
Et voilà. Le match # 1 appartient au passé. Ce ne fut pas un grand classique, mais c’est un bon début. 1 Down, 255 to go!