Coma // Mini-series. Part 2 of 2.
FINAL PART
Coma aura sacrément été foirée jusqu'au bout. C'est le moins que l'on puisse dire. Pendant une bonne demie heure, l'épisode s'intéresse à tout autre chose et nous balade dans tous les sens avant
de revenir à ce qui nous intéresse réellement. Je suis déçu que cette adaptation soit aussi ratée finalement parce que le potentiel était là et comme je le disais hier les noms derrière le projet
et devant la caméra. L'épisode s'intéresse donc dans un premier temps à la folie de Peter Arno, le paient d'Agnetta Lindquist qui fait des rêves avec des arbres en papier. Le ridicule est là et
le pauvre Michael Weston (Dr House) s'en sort terriblement mal. J'aimais bien l'idée du paranoïaque qui traque Susan durant toute une partie de l'épisode mais malheureusement, cela fini en queue
de poisson. Quelle idée saugrenue que de nous écarter totalement du sujet principal de la mini série pour clôturer une intrigue dont tout le monde se moquait comme de sa dernière chaussette.
Pour aller chercher le potentiel de Coma il faut encore une fois revenir à Susan. La pauvre Lauren Ambrose remonte largement le niveau de cet épisode (comme de la première partie également), mais
qu'est ce que son personnage manque de choses à faire. Coma avance de façon tellement prévisible et mécanique. Notamment quand il s'agit de tenter de chercher des réponses et qu'elle ne les
trouvent malheureusement pas (c'est logique). Il va lui falloir l'aide de Mark Bellows, le preux chevalier servant toujours là pour l'aider même si il a eu la jambe cassée (d'ailleurs, je me
demande comment on peut se relever et être aussi alerte après une chirurgie de la jambe ?). Mais ce n'est pas là la question. Coma manque de terrain pour développer ce qu'elle veut réellement
développer. Cette histoire était intéressante mais elle ne pose aucune question (notamment de l'éthique médicale). J'avais envie que Coma bouscule un peu les mentalités, en profite pour nous
offrir une très jolie critique de ce monde. Mais rien...
C'est là que la mort du Dr Howard Stark dans un accident de voiture apparait assez ridicule (je n'ai pas compris le but de cette histoire, surtout qu'elle n'a aucune conséquence par la suite).
Coma fait donc beaucoup de happening. Elle nous offre des éléments que l'on emboite les uns avec les autres sans qu'il n'y ait réellement de cohérence derrière tout cela. C'est pourquoi, à
l'écran, on s'ennui terriblement devant cet amas de choses ridicules. Je pense également au pauvre Professor Hillside qui faisait parti du mystère et qui va trouver le moyen de rendre son
personnage beaucoup trop peu intéressant et bavard. Les scénaristes n'ont surement pas d'idée précise de ce que Coma était à la base. Du coup, le twist final (le fait que Mark fasse parti de
cette grande étude) tombe à plat. Il était tout de même assez prévisible étant donner que cela arrive dans la plupart des films d'horreur. Globalement, Coma ne laisse donc rien aux séries et je
pense qu'il faudra rapidement l'oublier.
Note : 3.5/10. En bref, malgré quelques scènes à suspense efficace, c'est encore une fois sur le talent de Lauren Ambrose qu'il faut se reposer.