Maxime Pinchaud, un jeune étudiant auvergnat prépare le tournage de son 3e court-métrage : » Une impression de déjà-vu » qui aura comme sujet la malade d’Alzheimer. Un jour ou l’autre, on a tous entendu parler de cette maladie dans son entourage (amis, famille, …). L’objectif de ce film est à travers cette histoire, de raconter des milliers de drames silencieux dont on ne parle que trop peu. C’est un moyen de changer le regard des gens sur les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer …
Zoom sur le court-métrage « Une impression de déjà-vu »
Pourquoi ce projet ? Oublier ses souvenirs, personne ne l’envisage avant de connaître un proche souffrant de la maladie d’Alzheimer. Lorsqu’on est atteint de cette maladie, il est douloureux d’être conscient que d’ici quelques mois ou quelques années, on va oublier tout ce qu’on a vécu, tous ceux qu’on a connu.
Maxime a lui-même connu une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer et il a été particulièrement touché par sa force ainsi que par celle de ses proches qui combattent la maladie.
Pour mener à bien le projet, ils ont travaillé avec des infirmières de la région et l’association France Alzheimer 63 qui soutient le projet. La commission du film d’Auvergne leur apporte également son aide.
Synopsis de « Une impression de déjà-vu » : »Christian est un homme heureux. Il ne manque de rien, et ce qu’il a, il le partage avec une famille aimante. Mais en se levant, un matin ordinaire, quelque chose annonce une journée « pas comme les autres » : l’absence inexpliquée d’une de ses filles, et la tristesse que l’autre lui cache. La situation ne s’améliore pas en sortant : de regards en messes-basses, de la gêne à l’intimidation, personne ne se comporte normalement lorsqu’il passe. Mais le doute l’assaille quand il voit son nom et celui de sa fille sur un morceau de journal, accompagnés de ce mot : disparue. Aussitôt, c’est la confiance de Christian qui disparaît, et poursuivi par les questions et un paparazzi, il cherche des réponses. C’est dans sa mémoire qu’il finira par les trouver. Une mémoire défaillante, éphémère, qui le poussera à affronter le pire avatar de l’inconnu : lui-même. La une du journal qu’il a trouvé indique que « L’acteur révélation de l’année, Christian, atteint de la maladie d’Alzheimer, perd ses derniers souvenirs d’acteur… « .
Quand aura lieu le tournage ? Le tournage est prévu pour le mois d’octobre 2012.
Le financement du court-métrage
Pour financer le tournage du film, Maxime et ses partenaires ont sollicité le Conseil régional d’Auvergne, le Conseil général du Puy-de-Dôme, la Ville de Clermont-Ferrand, le mécénat d’entreprise et le site internet participatif TousCoProd. Ce site Internet propose à chacun de participer au financement des films de demain. Le principe est, l’auteur du film va solliciter les internautes en déposant des informations sur son futur film sur le site, il indique le montant du financement total souhaité et chaque internaute peut donner pour le financement. L’auteur s’engage à une contre-partie vis-à-vis des financeurs : VOD, contenu exclusif, nom dans le générique, invitation, …
>>> Pour soutenir le projet, rendez-vous sur la fiche « Une impression de déjà-vu » sur le site TousCoProd et vous pouvez financer le film à partir de 10 euros seulement ! L’objectif est de récolter 2500 euros pour la production du film.
>>> Le site Internet du court-métrage « Une impression de déjà-vu »
Zoom sur le réalisateur : Maxime Pinchaud
Maxime Pinchaud, titulaire d’un Bac scientifique mention très bien du Lycée Jeanne d’Arc (Clermont-Ferrand) est actuellement étudiant à l’Université Blaise Pascal. Depuis 2008, il est membre de la maison du film court et a déjà réalisé de nombreux reportages et deux courts-métrages « Link Stars », et « L’espace d’un instant ». Il est également l’auteur de la nouvelle « De la fiction à la réalité » qui a remporté le prix du meilleur scénario au concours « Plume de Science » en 2011.