Régulièrement le débat sur les salles de shoot ou la politique de réduction des risques comme on l'appelle, est relancé et comme d'habitude aucune décision sensée ne vient clore ce débat comme si on ne voulait pas considérer ce sujet comme quelque chose qui peut être résolu.
Comme pour tout problème le tout est de savoir quel but on cherche à atteindre et ensuite poser la ou les bonnes bonnes questions qui vont aider à la résolution du problème. Tant qu'on reste dans le passionnel et les émotions, et les opinions on ne peut pas trouver de solution.
On sait depuis un certain nombre d'années que la salle de shoot n'est qu'un pis aller, un substitut de solution mais pas une solution car cela ne règle pas définitivement le problème, ni pour le toxicomane qui passe d'une drogue à une autre mais légale et qui y reste accro toute sa vie, ni pour la société qui paie très cher les structures et les "soins".
Il faut savoir que ces produits (Méthadone ou Subbutex) sont eux-mêmes de dérivés de l'opium et de l'héroïne. On comprend donc que ces produits ne soignent pas véritablement. Au mieux ils ne sont qu'un paliatif et même, d'après les témoignages recueillis régulièrement sur les stands, les produits de substitution telle la méthadone sont beaucoup plus difficile à sevrer et font plus de mal que de bien. On entend dire fréquemment "c'est de la merde".
Bien sûr une politique généralisée de salle de shoot profiterait une fois de plus aux labos pharmaceutiques qui fabriquent ces produits et dont les lobbies travaillent dur auprès des politiciens et non pas aux toxicomanes, ni à la société en général. De plus cela donne une espèce de légitimité au fait de se droguer, comme si on pouvait se droguer sans risque.
Cela donne juste bonne conscience à certains car ainsi on camoufle le problème, on ne le voit plus dans la rue. Mais cela s'appelle la politique de l'autruche.
Une politique sensée partirait du principe qu'il existe une solution véritable et ferait deux choses :
- Elle rechercherait et trouverait les programmes de sevrage et de réhabilitation efficaces qui existent déjà dans certains pays du monde (on peut même suggérer des adresses) qui traitent réellement le problème à la base de celui-ci. Ce sont des programmes qui s'occupent des causes et non pas uniquement des effets et c'est pour cela qu'ils fonctionnent.- Elle entreprendrait un programme de prévention efficace auprès des scolaires dès le collège, voire la fin du primaire avec le concours des parents qui doivent eu-même être informés là ou cela est possible.
Qu'est-ce qu'un programme de prévention efficace ferait ?
Un programme de prévention efficace serait un programme utilisant des faits au sujet des dangers des drogues, des témoignages et des documentaires vidéo et qui vérifierait la compréhension des élèves avec des questions choisies et demandant leur participation active.
Il aurait pour résultat la compréhension véritable des élèves sur le sujet des drogues et entraînerait une diminution importante et durable de la demande.
Un tel programme existe, subventionné par la fondation pour un monde sans drogue.
Découvrez-le à : http://fr.drugfreeworld.org/takeaction.html
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