Selon l'étude publiée dans la revue anglophone Neuro-Psychopharmacology & Biological, il y aurait donc bien un lien entre la génétique et les variations de bonheur. Si les femmes sont souvent sujettes à des sautes d'humeur, il n'empêche qu'elles auraient plus tendance à être heureuses que les hommes.
Cette différence, les femmes les tiennent d'un gène, la monoamine oxydase qui procurerait du bien-être aux femmes. Chez les hommes, elle produirait l'effet inverse, et les rendrait ainsi plus agressifs voire plus violents.
Mais alors comment expliquer cette différence chez les deux genres ? Pour les scientifiques, c'est clair, la testostérone aurait un rôle inhibiteur de la monoamine oxydase , et les rendrait ainsi moins sensibles.
D'après les scientifiques, nos gènes seraient ainsi responsables entre 32 et 50% de notre bonheur. Pour le reste, ce serait aux femmes et aux hommes d'y travailler bien que le facteur socio-économique et la santé physique auraient également une influence sur notre bonheur.