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Après la fin du monde pour 2012, la fin du monde pour 2100 ?
C’est ce que prédit une étude inquiétante publiée par Nature, revue scientifique britannique réputée pour son sérieux. 22 chercheurs issus d’une quinzaine d’institutions scientifiques internationales ont mis en évidence une dégradation accélérée de la biodiversité et des écosystèmes au cours des dernières années.
Un tel phénomène, accompagné par des changements climatiques de plus en plus rapides, serait principalement dû à l’activité humaine. Selon l’équipe de chercheurs, les dommages causés à l’environnement pourraient effectivement devenir irréversibles d’ici à 2100.
Un seuil a été établi pour marquer le basculement vers le point de non-retour : celui correspondant à l’utilisation de 50% des ressources terrestres. De fait, l’homme exploite aujourd’hui déjà 43% des ressources naturelles de la Terre pour subvenir à ses besoins, et le passage à 9 milliards d’habitants d’ici 2050 ne présage rien de bon quant à l’évolution de ce taux.
Toutefois, aussi alarmistes que soient ces résultats, ils sont également contestés. Si la communauté scientifique internationale reconnaît la validité de l’analyse menée lors de l’étude, les conclusions qu’elle tire font débat. La question serait maintenant de savoir si le dépassement de ce stade critique est réellement inévitable, et si oui, de déterminer dans combien de temps il risque d’être atteint.
Malgré les incertitudes, une vérité demeure : l’homme va devoir changer son mode de vie au plus vite s’il ne souhaite pas précipiter la catastrophe. Dans cette optique, les chercheurs mobilisés pour l’étude ont émis plusieurs recommandations à l’attention des gouvernements, visant essentiellement à réduire la pression démographique sur la nature, et à stimuler l’innovation pour éviter l’irréparable.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les liens suivants :
- L’étude publiée par Nature,
- L’article du Monde sur le sujet, rédigé par Audrey Garric !