Cette rentrée scolaire se déroule dans des conditions de sérénité et de dialogue entre les parents, les élus et l’Education
nationale.
Bien que n’ayant aucun rôle décisionnel, les collectivités locales sont un maillon essentiel pour l’organisation de la vie
scolaire. Le dialogue, la coopération entre les différents acteurs de l’enfance doivent permettre d’offrir aux enfants les meilleures conditions pour le déroulement de leur scolarité.
L’engagement des communes se traduit par une restauration de qualité, par des locaux adaptés à un accueil périscolaire
indispensable au mode de vie actuel ainsi qu’un soutien aux projets pédagogique.
L’État, lui, joue un rôle essentiel pour nos enfants par la qualité de ses enseignants et par ses programmes d’éducation
nationale adaptés.
Saluons aussi, comme l’a fait récemment le Président de la République, lors d’une visite au collège Youri Gagarine
à Trappes, le rôle et l’action menés par le corps enseignant qui effectue souvent dans des conditions difficiles une fonction
essentielle celle d’instruire et à cet égard, le souhait du ministre de l’Éducation nationale de faire des cours de
morale civique et citoyenne, montre ainsi le rôle fondamental de l’enseignant dans la société.
Aujourd’hui nous constatons, que comme la société a évolué, l’école doit aussi bouger et que l’on doit mettre au centre de
notre réflexion l’enfant trop souvent oublié. Il faut aussi penser que nous devons laisser le temps aux réformes de
pouvoir se faire. Le temps du politique est certainement différent du temps de l’enfant et du temps scolaire. Souvent, de trop nombreuses réformes ont eu lieu, elles n’ont pas été totalement
appliquées ni même d’ailleurs évaluées.
C’est tout le sens du dialogue engagé par Vincent Peillon, qui a lancé une vaste concertation avec les parents, les
enseignants et les élus afin d’améliorer notre système scolaire. Nous devons ainsi tracer un large chemin
ensemble pour les cinq années à venir. C’est l’objet même de la loi de programmation scolaire qui sera présentée au Parlement
avant la fin de l’année. Bien évidemment, la question des moyens est importante et à cet égard les 1 000 nouveaux postes d’enseignants dans le primaire ont été essentiels pour le bon déroulement
de cette rentrée.
Il faut toujours penser qu’investir dans la jeunesse de notre pays, dans l’éducation, c’est créer nos richesses de demain et
ainsi créer l’avenir de notre Nation.
Pierre-Alain Roiron,
maire de Langeais (Indre et Loire),
conseiller régional du Centre
Photo : amf.asso.fr