Magazine
Après une soirée de victoire assombrie par de la violence gratuite, il est important de ne pas ajouter de haine à un geste qui en est plein.
Il faut penser à la victime et à ses proches, à la personne qui est hospitalisée dans un état critique, au courage démontré par ces deux techniciens.
Il faut aussi se poser des questions.
Comment se fait-il qu’un fusil d’assaut enrayé ait sauvé la vie de la première ministre Pauline Marois et des personnes présentes? Comment se fait-il que les gardes du corps aient amené Pauline Marois derrière les rideaux, là où le tireur était?
Les journaux et la télé disent que le tireur est une personne désaxée; comment un désaxé peut-il se procurer des armes de ce genre? Ne faut-il beaucoup d’argent et des liens avec le monde interlope?
Il serait facile de récupérer cette situation à des fins partisanes. C’est exactement ce qu’il faut éviter de faire. Si nous voulons éteindre un feu, il ne faut pas y ajouter du bois.
Ce matin, l’heure est à la réflexion. Pensons à la victime et à ses proches. Respect et amour! Lo x