Le 3 septembre, c'est la rentrée au Botanique!
Il n'y aura pas foule dans la caverne et pourtant le programme est alléchant: Family of the Year et, en support, un jeune groupe de Waremme ayant écumé les festivals wallons durant l'été: Monday Morning!
Monday morning feels so bad, Ev'rybody seems to nag me ...?
Pas le style Easybeats!
Oh Monday morning Monday morning couldn't guarantee That Monday evening You would still be here with me...?
On s'en rapproche!
Charlotte Maquet ( vocals) et Julien Mouton ( vocals, guitare) ont formé Monday Morning fin 2008, ils ont déjà deux EP's à leur actif, ' Pleased To Meet You' et le récent ' Fall Memories'.
Leur acoustic folk avenant plaît aux jeunes filles en fleur et aux âmes romantiques.
Pendant un peu plus d'une demie heure, ils berceront de leurs tendres mélodies la maigre assistance du Witloof.
Un set rafraîchissant, primesautier, printanier à défaut d'être révolutionnaire.
Monday Morning démarre avec un gentil folk pop, Charlotte en avant-plan, suivi d' une première ballade voyant Julien aux lead vocals, son timbre me fait penser à Dan Miller, te confie Vincent M dont les papilles gustatives semblent encore souffrir après l'absorption d'un infâme fond de tonneau servi au bar du Bota.
Quant à toi, tu rapproches la voix de Julien à celle de Damien Rice
La demoiselle assure les choeurs.
( ' One day I'll go away' ( ?) - ' Life's a bitch' (?) ) .
Première reprise osée: 'You're the one that I want' of Grease fame, John Travolta et Olivia Newton- John, suivie d'un morceau dédié à Kasparov, Bobby Fisher et Karpov: ' The rook and the king'!
Quoi, Calimero.
J'aime pas les échecs!
Tais-toi, morveux et fais comme tout le monde, bats des mains!
En prévision d'un automne bientôt à nos portes: 'Grey Sky', du folk harmonieux annonciateur d'aurores pluvieuses.
La séduisante rengaine ' Pleased to meet you' précède une nouvelle cover pas évidente, 'I want you back' des Jackson Five, en mode Carpenters.
Casse-gueule!
' Rainbow of your day', du hippie pop naïf et insouciant, met fin à ce concert sympa et sans prétention.
Family of the Year.
Après la Hesbaye, direction Los Angeles!
California here we come, à nous les Silicone girls, les Good Vibrations et le Endless Summer!
Joseph Keefe (guitar and vocals), Sebastian Keefe (drums), Christina Schroeter (keys), James Buckey (guitar) and Alex Walker (bass), la famille de l'année, viennent de sortir un second full CD, ' Loma Vista' et, sur la lancée, vont enthousiasmer le Witloof Bar.
De l'indie folk héroïque, emballant, respirant la joie de vivre et la sincérité, le Botanique ne pouvait espérer mieux pour l'ouverture de la saison.
Dès leur arrivée sur l'exiguë scène du caveau, tous les regards mâles se fixent sur les guibolles séduisantes de la souriante Christina, il faudra à peine quelques mesures du doux et éthéré 'She wants to talk' pour être convaincu, beau comme du Fleet Foxes ou du Isbells ( voor de Vlamingen).
Quatre voix enchaînent sur le folk/rock entraînant 'Buried' . Where The Byrds meet the Beach Boys, ça fait des étincelles.
La première plage de 'Loma Vista', 'The Stairs' , une nouvelle mélodie chatoyante, imparable avec les petites touches electro du clavier de Miss Schroeter.
Sebastian amorce le bouncy ' Chugjug' à gros coups de baguettes, le petit piano enfantin et le chant choral s'immiscent imperceptiblement dans ton cerveau.
' Diversity' titre approprié, le roman n'est pas linéaire, en dehors des groupes déjà précités, on ajoutera Arcade Fire, les Magic Numbers , Bodies of Water et autres amateurs de campfire harmonies.
Le légèrement plus posé, ' Never Enough', consolide les rapprochements précités .
' 6 AM' un réveil en douceur, suivi de la superbe ballade 'Everytime'.
Nouvel highlight, ' Summer Girl', pendant lequel Sebastian délaisse son kit pour venir chanter en duo avec son frangin, en background, James Buckley décore la plage de quelques lignes de guitare lumineuses.
Anyone in the room born on the 21 st de n'importe quel mois?
Pas de réaction, quelqu'un né en mars?
Ton voisin lève la main, Christina lui refile un tambourin, on t'engage, fieu!
Un titre nerveux, ' Stupidland' et le suivant, l'upbeat ' Psyche or Like Scope', déménage encore plus.
FOTY poursuit avec le singalong ' Hero' et clôture ce set de soixante minutes par la joyeuse ritournelle époumonée par cinq voix, 'Living on Love' !
Ravissement, allégresse, béatitude, extase mystique...
T'exagères pas un brin?
Ai bu le même truc que Vincent M, suis déréglé!
Double rappel!
Un gospel trafiqué 'Let's go down' et ' In the End' pour nous faire comprendre que la séance est terminée.
Sebastian en profite pour étaler un savoir-faire percutant.
Longue séance dédicace au stand merchandising!