Cette rubrique est ouverte à tous, venez aussi disserter autour d'un théme commun "les princesses" mais les garçons peuvent venir aussi, c'est carte blanche (leshakerdecyril@yahoo.fr)
Mimilie vient nous parler des princes, ceux qui un jour seront au contact d'une princesse.
Des exemples j'en ai pleins :
Le ménage pas bien fait ou pas fait du tout
Les repas gras et sucrés oubliant notre régime pauvre en calories
Les anniversaires oubliés
Les attentions manquées
Les sorties inorganisés qui finissent en drame
Avouons-le nous ne sommes jamais satisfaites, alors nous exigeons que tous soient réalisés comme nous le voulons, comme nous nous le réclamons.
Nous reprochons, nous infantilisons, nous nous énervons au moindre faux pas. Nous nous permettons après de nous plaindre, en osant dire haut et fort, que notre prince ne nous aide pas.
Et s'il nous aide c'est pas aussi bien, aussi parfait que dans notre idéalisation du prince charmant.
Seulement, voilà ce que j'en pense :
D'une part, un prince à un cerveau, deux bras, deux jambes, il sait faire, il sait être. Mais pour qu'il fasse, il est indispensable qu'il se sente en confiance dans ses agissements.
Un peu comme nous les princesses, si nous nous sentions constamment observés, rabaissés, nous ferions comme ces princes déchus de leurs pouvoirs : de l'imperfection.
D'autre part, le sens même du mot aider est doté d'une péjoration infantilisante. D'où le prince doit aider ? Que l'on soit un couple sans enfant ou avec enfant, on parle de partage, d'égalité, le prince n'aide pas mais participe, le prince n'est pas là pour suppléer sa princesse, mais comme acteur de son couple.
Bref, osons faire confiance à ses princes, qui ont une place à part entière dans nos vies. Laissons de côté le jeu de pouvoir, cette castration malsaine, pour que le couple princiers s'aime dans le partage et dans la réciprocité. (Et entre nous, laisser un prince être, c'est magique, il a des pouvoirs hallucinants et merveilleux, encore faut-il avoir envie d'aimer ce qu'il est).