Peter Turchin, un mathématicien, spécialiste de l’évolution
des populations, a tiré de l’observation des chiffres une curieuse théorie (Calculated violence: Numbers that predict
revolutions, New Scientist, 23 aout).
Une population serait soumise à des changements cycliques.
Dans un premier temps, de prospérité, la population croit de manière excessive,
ce qui permet à une classe supérieure de l’exploiter et de se développer. Il en
résulte alors une crise, qui ne provient pas des pauvres, désespérés, mais des
riches, trop nombreux. Une période d’anarchie liquide les riches surnuméraires,
et la prospérité revient. Ce cycle prendrait 2 à 300 ans.
Les USA seraient à la veille d’une fin de cycle.
Comment éviter une crise ? Contrôler la reproduction
des élites.