Coma // Mini-series. Part 1 of 2.
Coma est le remake (en mini série) d'un film de Michael Crichton, l'écrivain à qui l'on doit Jurassic Park. Autant dire que c'était déjà assez excitant de ce point de vue là. Adapté par le
scénariste de Black Swan, voilà qui avait encore de quoi nous mettre l'eau à la bouche. Et pour finir, un casting absolument fabuleux qui n'a de fin que son nombre de personnages. Autant vous
dire de suite, j'étais plutôt déjà fan de cette mini série. Malheureusement, Coma n'a de brillant que des noms. L'exécution en image est assez catastrophique sur certains plans, et un peu mieux
sur d'autres. Là où Coma convainc le plus c'est sur Susan Wheeler, incarnée par une Lauren Ambrose plus que convaincante. Je l'ai même trouvée assez excellente étant donné qu'elle croit à toutes
les inepties incroyables qu'elle balance à la minute et que Coma tente de nous faire croire. Le scénario manque donc de subtilité, jonglant entre les personnages et les intrigues comme dans un
cirque au rabais.
Jeune étudiante en médecine, le Dr Susan Wheeler met à jour des pratiques étranges au sein de l'hôpital dans lequel elle officie, lorsque plusieurs patients se retrouvent mystérieusement dans
le coma...
C'est sans compter sur les personnages qui gravitent autour d'elles. Comme ce jeune médecin tout beau (Steven Pasquale - "Do No Harm") qui se fait la psy qui a plus de talent pour se rater les lèvres au botox que pour nous passionner par son personnage (Geena Davis - "Mars Attacks !", "Commander in Chief"). Nous avons également le médecin brillant et star de l'hôpital qui va devenir le conseiller de Susan (James Woods - "Shark"). Mais globalement, tous ces personnages auraient pu être plus passionnants si seulement on ne leurs avaient pas donner des rôles peu mystérieux. Sauf peut être pour Agnetta Lindquist (Geena Davis) qui reste intéressante malgré tout - pour lancer des vases à travers une pièce -. Coma choisie aussi de nous parler de choses plus médicales. Le cas de ce jeune hispanique était assez mauvais, malheureusement. Il n'est là que pour faire du remplissage (et démontrer le talent de Susan pour les diagnostics).
A force de trop en faire, Coma se brûle donc les ailes. L'épisode ne parvient pas vraiment à être aussi bien qu'il ne le devrait. Durant le dernier quart d'heure, nous avons l'action et un mystère qui commence à réellement se mettre en place. C'est une fois de plus grâce au personnage de Susan que Coma avance. Sans elle, ce serait bien trop niais pour être réellement passionnant, déjà que pas mal de choses sont ridicules (les intrigues médicales, le café au début, la relation amoureuse, …). C'est aussi le bon moment pour laisser apparaitre Ellen Burstyn (Political Animals) dans un rôle assez marrant. Ainsi, je ne suis pas sûr que Coma soit une très bonne idée (même si elle reste au dessus de certaines mini séries de A&E). Je suis certain qu'il y avait d'autres choses à faire avec un aussi bon casting et surtout, avec d'aussi beaux noms derrière le projet.
Note : 3.5/10. En bref, une première partie qui fait tâche. Merci Lauren Ambrose de sauver en partie cette première partie de l'histoire et aux dernières minutes qui réveillent enfin le téléspectateur.