je reviens sur la campagne Monoprix signée de l’agence "Havas City" car depuis des années on avait pas vu une telle campagne coup de poing. Le travail est fantastique sur le produit, comme sur le packaging et sur la communication. Remarquée par ses pairs l'an dernier et acceptée par tout le monde elle s'est inscrite dans notre quotidien commme une nouvelle écriture descriptive. Le concept en est simple et l'application directe.
A Fontenay on a un peu un petit truc basé à peu près sur le même principe. Le fameux "expo" de la Halle Roublot qui indique lorsqu'il n'y en a pas... que ce lieu est prédestiné à en recevoir. C'est direct. C'est net et cela a été utile pour la définition du lieu lors de son ouverture. Aujourd'hui tout le monde le sait lorsque l'on constate l'affluence à chaque manifestation. Mais lors d'un expo les artistes doivent composer, tourner tout autour, se contorsionner pour atteindre l'évitement de cette inscription qui s'implante au coeur des expositions présentées et qui crée une zone de perturbation visuelle et nous détourne d el'essentiel: l'oeuvre. Un espace dédié à l'exposition, s'il se veut être assimilé à un centre d'art se doit d'être le plus neutre possible. ABC. Le problème est que cette "expo" au sol est pérenne et que les expositions quant à elles montées par le service culturel sont, et heureusement, renouvelables! Et si l'on désire des marques à promouvoir sur le principe de Monoprix des graphistes malins suggèrent cela:
Mais paraît-il il y aura débat... C'est dit, c'est promis et gageons que les plasticiens y seront conviés car en effet si la maîtrise de leurs expositions est reconnue il faudra bien accepter de se confronter à leur jugement pour présenter au mieux leurs oeuvres et les dégager de tout effet parasite. Les combats plasticiens s'opposent toujours au sens commun.