Allen Iverson ne perd pas espoir

Publié le 04 septembre 2012 par Insidebasket @insidebasket
Autant le dire d'emblée. Une légende de la ligue qui court désespérément après sa jeunesse et qui cherche un dernier contrat que personne ne semble destiné à lui offrir est d'une tristesse infinie. Depuis sa dernière petite portion de saison NBA (3 matchs avec Memphis puis 25 avec Philadelphie en 2010), The Answer n'a cessé de clamer qu'il souhaitait continuer tant que son corps lui permettait. Mais sans doute celui-ci ne lui permet plus d'encaisser une saison NBA. Pas après tant de mois passés sans jouer, pas après 14 saisons dans la ligue à encaisser les coups, pas après une expérience turque sans saveur qu'il a conclu à l'infirmerie.
Actuellement en Shanghaï (la Chie est décidément une destination touristique très prisée par les stars NBA), Iverson a réitéré ses envies de NBA lors d'une conférence de presse (traduite par HoopsHype). Encore.
"Je veux vraiment retourner en NBA, mais si je ne peux pas, j'espère vraiment jouer ici."

La Chine, nouvel Eldorado des Américains. JR Smith, Kenyon Martin, Wilson Chandler s'y sont essayé pendant le lock-out avec plus ou moins de succès. Stephon Marbury y est quasiment devenu une légende, et il ne lui viendrait plus à l'idée de retourner en NBA. Tant mieux d'ailleurs, car pas sur qu'on l'accueillerait avec entrain. Alors, la Chine comme seul point de chute crédible pour Iverson ? Sans doute, mais sous certaines conditions.
"L'équipe qui me voudra devra me montrer son intérêt, du genre 'hey, nous avons besoin de toi'."

On frôle l'égocentrisme sur cette dernière réponse. Car le vrai problème est sans doute là. Iverson ne se voit sans doute exister que par le basketball, et l'affection que lui renvoient fans, médias et équipes. Annoncer sa retraite signifierait sans doute pour lui une petite mort. Et à 37 ans, il pense encore pouvoir "vivre" longtemps. La NBA ne l'entend manifestement pas de cette oreille. Triste dénouement d'une belle histoire entre la ligue et une de ses icônes des années 2000.