La mondialisation permet de vendre tous les produits dans le monde. Néanmoins, la Chine et les pays du BRICS sont préoccupés par l'achat de produits respectant les normes environnementales.
La green attitude bouleverse les marchés émergents. Dans des pays comme la Chine, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud, les achats dits « verts » sont en considérable augmentation de 6 à 5 points depuis l’année dernière. C’est une conclusion du rapport publié par GfK New Green Gauge Global research mené auprès de 35.000 consommateurs dans vingt-cinq marchés clés au sujet de leurs attitudes et de leurs comportements environnementaux. Toutefois, l’étude ressort aussi que la perception des clients face à ces produits concorde souvent avec l’image de produits chers.
Le prix, une barrière majeure à l’achat
En effet, 60% des consommateurs estiment que les alternatives à ces produits sont trop coûteuses. De ce fait, ce sentiment est à la hausse dans les mêmes pays où l'achat a augmenté comme la Chine et l'Afrique du Sud, qui connaissent une hausse de 5% et 7% respectivement. « À l'échelle mondiale, dès que l’on parle de produits verts, la crainte de payer trop cher est un frein à l’achat. Donc si les entreprises veulent entrer sur des nouveaux marchés, elles doivent être à l'écoute des préoccupations tarifaires » déclare Timothy Kenyon, directeur de l'étude GfK New Green Gauge® Global research.
Deux segments distincts : ceux qui pensent et ceux qui agissent
Les marchés des pays émergents, qui sont en fin de croissance, font apparaitre une segmentation bien définie sur les préoccupations environnementales. Par exemple, le segment «Glamour Vert» est une typologie ayant un sentiment moyen ou positif face aux produits verts et qui représente 30%. De son côté, le segment Jaded (blasé) représente les personnes sceptiques qui estiment les questions écologiques comme ayant moins d’importance (23% des consommateurs). Néanmoins, deux autres catégories apparaissent dans ce rapport. Les Indeed (en effet) et les Greens in Need (les verts dans le besoin) sont moins dans le sentiment mais plus dans l’acte d’achat. Le premier est susceptible d’acheter les produits verts et de les consommer, l’autre segment en a le désir mais n’en a pas les moyens financiers ou n’a pas connaissance de ces produits.