Bercy.
Table bleue, macarons orange. Safran ? Trucs verts. Thé matché ?
Ai-je des questions ? J’AI PAS PREPARE DE QUESTION.
Mauvaise toi.
Installés, les codes wifi rentrés, les blogueurs ont ouvert la Vittel proposée pour décontracter la langue.
Dans 5 minutes Moscovici.
Regard ultra-fuyant. L’homme-ministre serre la main de ses convives.
Je n’entends rien. Plus de voix, plus d’énergie (lui, Pierre, susurre). On reprend une date.
Rewind.
Installés, la bouteille de Vittel ouverte, le macaron à portée de main et le wifi de Bercy qui ronronne dans nos ordi-minis.
Une urgence.
Le ministre décale-annule le rendez-vous.
Et là, j’admire la République. Ses ors.
Monsieur a une (des ?!?) banques à sauver. Qu’il nous écarte de son agenda me semble on ne peut plus compréhensible. Je m’incline gracieusement.
Mais ils (des communicants ?) ont brillamment orchestré notre éviction puisque l’hôte-ministre est venu EN PERSONNE nous débarquer.
Un mail 1h avant m’aurait épargné quelques suées. Rentrer les codes inutilement et la personne qui te donne les codes le sait fichtrement m’a chiffonnée.
Mais alors, j’aurais raté la mine contrite (désolée, épuisée, vidée) de Moscovici.
Ce qui était, in fine : notre cadeau.