«Mémoire tangible», «Ce qu'il reste», quelques titres des installations de sculptures en tissu suspendues par des réseaux de fils de Jannick Deslauriers. Les objets représentés sont paradoxalement souvent lourds, parfois associés à la violence (char d'assaut, piano, mines antipersonnel). « Les éléments composent une dialectique de l’angoisse et du rêve, de la délicatesse et de la mort, du ciel et de la guerre, du fabuleux et de la terreur. C’est un rêve qui, en nous donnant à voir cette étrangeté que nous sommes, nous éveille peut-être à nous-mêmes ».
L'artiste crée d’abord ses œuvres à plat. C’est lorsqu’elles sont suspendues dans l’espace qu’elles se déploient et prennent vie.
Sources: Jannick Deslauriers, L'Écart, L'action