Weeds // Saison 8. Episode 10. Threshold.
La semaine prochaine, c'est le 100ème épisode de Weeds, et nous aurons surement de belles surprises (j'espère). Mais en attendant, Weeds continue cette traversée du désert et le moins que l'on
puisse dire c'est que c'est assez long. Malgré de bonnes choses, voire même de très bonnes choses (notamment du coup des duos de personnages qui sont faits durant l'épisode), Weeds manque
cruellement d'ambition cette année. On sent qu'il y a une volonté de fermer le chapitre, mais cela manque de direction. J'avais envie que cette dernière saison joue sur la nostalgie des temps
passés, sauf qu'elle préfère plutôt aller de l'avant et faire évoluer une dernière fois les personnages. Il faut qu'ils grandissent tout simplement (et c'est pourquoi Silas est un élément très
important dans cette direction prise par la saison). La meilleure partie de l'épisode c'est évidemment ce fameux dîner avec Nancy qui rencontre les amis de Rabbi Dave. Cela va réserver pas mal de
révélation ce diner et j'ai trouvé les dialogues inspirés. On sent qu'il y a quelque chose.
On sent surtout que le Weeds que l'on aime tous est là au fond. Les dialogues sont donc terriblement savoureux et le jeu de Marie Louise Parker toujours aussi parfait. Car mine de rien, elle
n'est plus l'actrice, elle est réellement Nancy Botwin (j'ai d'ailleurs beaucoup de mal à la voir dans d'autres rôles maintenant quand je la vois au cinéma, malgré tout son talent). Nancy Botwin
restera gravé à vie sur le front de l'actrice. Ce n'est pas une mauvaise chose, elle pourrait aussi réussir à s'en émanciper rapidement (quand on voit comment a réussi Bryan Cranston à
s'émanciper de Hal… une actrice aussi talentueuse que Marie Louise peut en faire autant dans son domaine). L'autre bonne chose de l'épisode c'était le duo formé de Silas et d'Andy. Les deux
personnages se retrouvent à fumer ensemble et à parler de choses et d'autres. Andy se rend même compte qu'il a peut être un peu trop précipité son mariage (ce qui est assez logique au final). En
tout cas, Andy redevient enfin intéressant. Alors qu'avant il manquait de panache et d'entrain.
Note : 6/10. En bref, Weeds retrouve quelques unes de ses plumes malgré des intrigues toujours inégales.