Après un début de saison très mauvais, le Président de l'ETG a donc décidé de se séparer de l'entraineur Urugayen Pablo Correa. Décision somme toute logique au vu des attentes du club et du manque de résultats depuis plusieurs semaines.
Patrick Trotignon - Président de l'ETG
Si je ne conteste pas la décision prise, je n'étais pas un fan de Corréa, je ne peux m'empécher de penser qu'un autre personnage devrait lui aussi se faire un peu remonter les bretelles, et je pense bien entendu à Mr Trotignon qui a licencié Bernard Casoni alors que celui ci avait fait du très bon travail, pour choisir Pablo Correa, avec le succes que l'on voit.
Quant à la justification de Mr Trotignon sur le choix de Pascal Dupraz, il nous fait rire, ou pleurer.... Si Pascal Dupraz était aussi incontestable à ce poste, pourquoi ne pas lui avoir confié le poste après le limogeage de Casoni l'an dernier. Non décidément, le foot ne tourne pas rond, en tous cas dans le Chablais....
Dans le foot, comme dans une entreprise, celui qui fait les mauvais choix devrait lui aussi être blamé et assumer ses responsabilités! cela permettrait de revenir à plus de sagesse à tous les niveaux.
A voir ce qui se passe à l'ETG, je ne peux m'empecher de penser aux 2 exemples qui me viennent à l'esprit à propos du licenciement abusif de bons entraineurs, et aux conséquences qu'elles ont générées:
Le président du FC Nantes, évincé depuis, mit le feu à la maison nantaise en 2002 en virant sans raison l'excellent entraineur qu'était Raynald Deroueix, qui lui avait pourtant apporté 2 coupes de France successives et un titre de champion de France en 2001, précipitant irrémédiablement le déclin du club qui avait illuminé de son talent la Ligue 1 pendant 42 années consécutives.
Raynald Denoueix
Et bien sur, Jean-Michel Aulas qui, en 2007, se sépara de façon indigne de l'entraineur Alain Perrin qui venait d'apporter à l'OL le doublé Coupe-Championnat, pour le remplacer par Claude Puel avec le succes que l'on connait.
Alain Perrin
Quelles sanctions pour les deux présidents?
C'est facile de virer un entraineur, mais quand le choix du successeur est mauvais, c'est le Président qui devrait, à son tour, être remercié. Cela les conduirait à tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de prononcer l'éviction d'un fusible bien commode.
Tout cela me porte à penser que le dépatement ferait bien de suspendre sa décision et son soutien financier au nouveau stade de l'ETG, en attendant que celui-ci ait fait son trou au sein de la Ligue 1. Car si Pascal Dupraz ne redresse pas la barre, lui qui incarne la stabilité sportive au sein de l'ETG, que fera alors notre bon Mr Trotignon? L'exemple de Grenoble et du Stade des Alpes doit faire réfléchir les Haut-Savoyards qui, pour l'essentiel, ont du bon sens.