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Malgré la longueur du circuit et ses virages ayant pour réputation d’user fortement les pneus, le vainqueur, Jenson Button, ne s’est arrête qu’une seule fois.
“Le Grand Prix de Belgique de cette année fut vraiment imprévisible, d’abord avec la pluie de vendredi laissant les équipes avec très peu d’informations sur les pneus slicks avant les qualifications et la course”, explique Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.
“Jenson Button et McLaren ont été très efficace dans leur gestion des pneus, s’arrêtant une seule fois, tout en prenant de l’avance sur leurs rivaux. On peut dire la même chose de Sebastian Vettel et Red Bull, ayant également adopté de façon efficace une stratégie à un arrêt unique pour gagner huit positions”.
Il ajoute qu’il est globalement satisfait de la fiabilité des gommes sur le tracé Spadois.
“Bien que Spa crée des demandes plus importantes sur les pneus que tout autre circuit du calendrier, nos enveloppes se sont très bien comportées en termes de performance et de durabilité”.