Chablis Grand Cru Les Clos 2002, Vincent Dauvissat : magnifique vin en pleine force de l'âge. Un nez puissant, très minéral (pierre à fusil, coquille d'huitre, poudre de calcaire), une pointe grillée très discrète. L'évolution est réduite à son expression minimum, juste une impression miellée en arrière-plan. La bouche est à la fois tendue et puissante, le léger gras venant équilibrer la tension acide complètement fondue dans la structure du vin. Belles notes d'amers nobles. Très longue persistance, salivante. Excellent +++ Condrieu, la Dorianne 2008, Guigal : changement complet de registre. La première impression est celle d'une grosse matière, très puissante (le Chablis pourrait presque passer pour chétif à côté), un rien gras, et une maturité imposante. Mais voilà, c'est bien là que le bât blesse. Un premier nez très classique, sur un registre de fruits confits (abricots) et d’exubérance (un style Parkérien si je puis dire). La bouche est sphérique, très (trop) mure, associée à un boisé trop prégnant. C'est glycériné, visqueux, collant, presque sucré, avec un déficit par trop prononcé d'acidité. Passée la première claque, le vin apparaît lourd et fatigant. Pour moi (et cela n'engage que moi), c'est Moyen Réflexion faite, c'est ici le seul bémol du repas. J'aurais du partir d'abord sur un Chablis, Grand Cru Grenouilles 2005 de la Cave de la Chablisienne, puis embrayer sur le Chablis Grand Cru les Clos 2002 de Vincent Dauvissat. Mea culpa. Errare humanum est. Saint Joseph, les Reflets 1999, François Villard : Grande syrah nordique, à parfaite maturité. Une robe intense, profonde et sombre, avec peut-être quelques notes d'évolution sur le disque. Un nez profond et évoluant dans le verre, avec quelques notes de champignons, de viande et de fruits noirs épicés. On y rencontre ensuite les olives vertes et le cassis. La bouche est magnifique de droiture, d'équilibre et de fruité intense. Belle acidité fondue, tannins polissés. C'est à la fois vineux et (presque !) gouleyant, suave et d'une grand buvabilité. Finale fruitée intense, très fraîche, d'une longueur superlative. Excellent ++ Que dire de ce repas, rien si ce n'est que nous avons touché ici la perfection. Aucun défaut, tant dans le décor, la présentation des assiettes, les associations de saveurs et le service. Une deuxième expérience vraiment très réussie.
Chablis Grand Cru Les Clos 2002, Vincent Dauvissat : magnifique vin en pleine force de l'âge. Un nez puissant, très minéral (pierre à fusil, coquille d'huitre, poudre de calcaire), une pointe grillée très discrète. L'évolution est réduite à son expression minimum, juste une impression miellée en arrière-plan. La bouche est à la fois tendue et puissante, le léger gras venant équilibrer la tension acide complètement fondue dans la structure du vin. Belles notes d'amers nobles. Très longue persistance, salivante. Excellent +++ Condrieu, la Dorianne 2008, Guigal : changement complet de registre. La première impression est celle d'une grosse matière, très puissante (le Chablis pourrait presque passer pour chétif à côté), un rien gras, et une maturité imposante. Mais voilà, c'est bien là que le bât blesse. Un premier nez très classique, sur un registre de fruits confits (abricots) et d’exubérance (un style Parkérien si je puis dire). La bouche est sphérique, très (trop) mure, associée à un boisé trop prégnant. C'est glycériné, visqueux, collant, presque sucré, avec un déficit par trop prononcé d'acidité. Passée la première claque, le vin apparaît lourd et fatigant. Pour moi (et cela n'engage que moi), c'est Moyen Réflexion faite, c'est ici le seul bémol du repas. J'aurais du partir d'abord sur un Chablis, Grand Cru Grenouilles 2005 de la Cave de la Chablisienne, puis embrayer sur le Chablis Grand Cru les Clos 2002 de Vincent Dauvissat. Mea culpa. Errare humanum est. Saint Joseph, les Reflets 1999, François Villard : Grande syrah nordique, à parfaite maturité. Une robe intense, profonde et sombre, avec peut-être quelques notes d'évolution sur le disque. Un nez profond et évoluant dans le verre, avec quelques notes de champignons, de viande et de fruits noirs épicés. On y rencontre ensuite les olives vertes et le cassis. La bouche est magnifique de droiture, d'équilibre et de fruité intense. Belle acidité fondue, tannins polissés. C'est à la fois vineux et (presque !) gouleyant, suave et d'une grand buvabilité. Finale fruitée intense, très fraîche, d'une longueur superlative. Excellent ++ Que dire de ce repas, rien si ce n'est que nous avons touché ici la perfection. Aucun défaut, tant dans le décor, la présentation des assiettes, les associations de saveurs et le service. Une deuxième expérience vraiment très réussie.