Le marché numérique chinois connaît une croissance stable. Mais une réelle concurrence entre les grandes sociétés et les entreprises locales se développe.
Les ultrabooks, tablettes numériques et les smartphones sont les moteurs de la croissance du marché numérique en Chine. Cependant, ces différentes technologies connaissent plusieurs fluctuations. Plusieurs facteurs pourraient en effet stimuler les ventes d'ordinateurs, lors du second semestre 2012. Mais si Apple domine le secteur des tablettes tactiles depuis plus d'un an, la marque à la Pomme ainsi que son principal concurrent, Samsung, sont émoussés par l'émergence d'entreprises locales en matière de smartphones.
Les ultrabooks, principaux vecteurs de la croissance du numérique?
Plusieurs études, dont celle de l'International Data Corporation rapportent en effet que les ventes des ordinateurs, et notamment des ultrabooks, pourraient être boostées, notamment par l'assouplissement des prix au second semestre 2012. Ces ultrabooks stimuleraient également l'achat de nouveaux produits, portés par l'apparition de nouveaux systèmes d'exploitation, tels que Windows 8. Le marché chinois connaîtrait une réelle stratégie de remplacement de matériels numériques, plutôt qu'une mise à niveau des produits.
Le prix des smartphones, réel atout de concurrence ?
Apple, malgré une baisse significative de 20% de son chiffre d'affaires sur le secteur des tablettes lors du premier semestre 2012, garde une place de choix, avec 72,6 % de parts de marché, et plus de 117 millions d'exemplaires de ses produits vendus. Mais il doit compter avec une forte concurrence locale. Lenovo (qui détient 8,38% des ventes en 2012), Huawei, ou encore ZTE sont de réelles menaces pour le géant américain, ou même le sud-coréen Samsung. Le coût de commercialisation de leurs produits se situent entre 127 et 250 euros (1000 à 2000 yuans, ndlr), et permettrait ainsi une implantation massive parmi la population de classe moyenne, en comparaison des prix plus élevés des deux grands constructeurs de smartphones. Chacune de ces entreprises représenterait déjà aujourd'hui presque 10% des parts de marchés.