Andreas était dessinateur de publicité à Berlin. Allemand de "souche", il n'avait pas de raison de s'inquiéter des lois nationalistes et discriminantes des nazis. Pourtant, il avait un comportement "déviant", il était homosexuel. La nomination d'Hitler en tant que chancelier, verra le paragraphe 175 du Code pénal, qui condamne l'homosexualité, se renforcer qualifiant les homosexuels de péril pour la race, car "ils refusent de se reproduire".
Les homosexuels seront l'une des premières communautés à être déportée dans les camps. Leur reconnaissance comme victime de la barbarie nazie a mis du temps à être effective.
Cette Bande dessinée nous replonge dans le Berlin des années 30, au temps des discriminations, des délations, de la répression et de l'arbitraire. Après les propos du député UMP Christian Vaneste en février 2012 sur la "légende de la déportation des homosexuels", ce genre de récit reste indispensable.
Dans la même thématique, on peut écouter le reportage de l'émission de radio Là-bas si j'y suis consacrée à Pierre Seel, homosexuel déporté.