Il fallait une bonne dose de naïveté (ah ! BHL et ses discours enflammés devant Benghazi !) pour imaginer un autre scénario que celui-ci.
Les gouvernements occidentaux et, au premier chef, celui de la France, auraient été mieux inspirés en faisant pression sur les pouvoirs en place plutôt que de les soutenir dans leurs pires délires (ah ! la tente de Kadhafi sur les Champs-Élysées ! ah ! les tribulations de MAM’s family en Tunisie !)
Du coup, par mauvaise conscience, on est passé d’un excès à l’autre en pactisant avec le diable et l’on voit le résultat aujourd’hui : les ayatollahs iraniens et le Hamas gazaoui se frottent les mains.
Mais, me direz-vous, n’est-ce pas un procès d’intention que de stigmatiser des pouvoirs si jeunes ? Peut-être (ah ! le fantasme turc !), mais ce qui est sûr c’est que pour les forces politiques qui viennent de s’installer au pouvoir dans la foulée du pseudo printemps arabe, « l’autre moitié du ciel » est – et ils n’en font pas mystère – de toute façon condamnée à la soumission…
Sans oublier que, nucléaire iranien oblige, cet hiver arabe risque fort – et ce serait météorologiquement cohérent – de nous rapprocher d’une nouvelle guerre froide…