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Des nouvelles des nouvelles

Publié le 07 juillet 2012 par Patrickmottard @patrickmottard

 Ma dernière publication ayant désormais plus d’un an, nombreux sont les amis et les lecteurs qui me demandent si je suis en train d’écrire « quelque chose »… La réponse est bien évidemment oui. Depuis quelques mois, je vole un peu de temps à l’Université et au Conseil général pour écrire un livre de nouvelles, un genre tout à fait nouveau pour moi.
Ces nouvelles ont pour lieu géographique – au moins au départ – Nice et leur climat est celui d’un fantastique léger. A ce jour, les trois premières sont à peu près finalisées sous les titres de La Dame de Carras, La Facel Vega et le Ruhl et L’avventura  du Mont Chauve. D’autres suivront (trois ou quatre probablement).
En attendant, voici quelques extraits pour les lecteurs de ce blog.
     « Cela arriva quelque temps après le départ de Tania, l’amie moldave avec laquelle il vivait depuis cinq ans. Gaëtan se réveillait en pleine nuit et subissait d’interminables crises d’éternuements. Si la coïncidence était troublante, il n’arrivait cependant pas à faire le lien avec cette rupture unilatérale qui l’avait plus surpris qu’affecté.     Le phénomène était spectaculaire. La crise s’achevait au petit matin, parfois plus tard et c’est épuisé qu’il se rendait à son bureau de fondé de pouvoir dans une grande banque du centre-ville. »  (La Dame de Carras)
     « Monsieur Bernard comme l’appelaient ses rares connaissances – en général des fournisseurs et des prestataires de services – n’avait jamais travaillé de sa vie. Il n’avait pas encore vingt-cinq ans quand son père en fit un rentier. Celui-ci avait eu le talent de composer deux ou trois ritournelles à succès ayant généré de substantiels droits d’auteur et le bon goût de mourir jeune et veuf.     Aussi, c’est très tôt qu’il put partager une existence oisive entre deux passions : les femmes et les voitures de collection. Mais, à la cinquantaine, il s’éloigna des femmes et l’idée même du libertinage le plongeait dans un ennui profond. Dès lors sa passion pour les voitures devint exclusive. » (La facel Vega et le Ruhl)
     « Les gestes de l’amour, quelle que soit l’imagination des amants, sont toujours à peu près les mêmes, et pourtant, pour lui, tout fut nouveau cette nuit-là. Son désir n’était plus qu’un prétexte pour aller au-delà de lui-même, au-delà d’eux-mêmes… Un prétexte qui jamais ne défaillit. Toute une nuit où il n’eut pas besoin de renaître car jamais il ne mourut. » (L’avventura du Mont Chauve)

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