Première étape dans le quartier Montparnasse, 11, rue Campagne-Première : Michel (Jean-Paul Belmondo), dénoncé par Patricia (Jean Seberg), sa petite amie, vient d’être abattu par la police dans la rue, précisément devant le numéro 11 qu’il venait de fuir. Il s’agit bien sûr de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.
Deuxième étape : un peu plus au nord en plein quartier latin, place Sainte Geneviève : Saroyan vient d’exploser avec sa Rolls la frêle 2CV de Maréchal. On se souvient de l’inénarrable duo De Funes-Bourvil dans « Le corniaud ».
Troisième étape : près de l’Etoile, au dernier étage d’un immeuble situé au coin du boulevard de la Grande Armée et de la rue Tilsutt, Etienne est en fâcheuse posture, en peignoir, sur le rebord de la fenêtre de la chambre de sa maîtresse. Nous nous souvenons de Jean Rochefort dans « Un éléphant, ça trompe énormément ». Il a quand même la force de philosopher en voix off :
En cette matinée grisante, où, de la position privilégiée que j’occupais, j’entendais le chant des oiseaux précédé des bruits de la ville, je songeais à tout ce qu’il m’avait fallu donner de chance, d’audace et, oserai-je le dire ? d’ingéniosité pour en arriver là. Mon imagination pourtant très ambitieuse n’aurait jamais su m’y porter seul.
Quatrième étape : elle est due à ce bon vieux Forrest Gump qui n’a pas hésité à boucler un périple de 16 kilomètres pour photographier dès 6 heures du matin une église parisienne où a été tournée la scène finale d’un film très connu. Plagiant sans vergogne « Les jeux du week end » d’un blog ami, je vous demande donc : quelle église ? quel film ?