Après le Yellowstone, nous avons poursuivi notre périple, traversant l'Idaho et l'Oregon pour rejoindre la Côte Pacifique. Avec environ 4000 miles soit 6500 kilomètres, la Nissan de location immatriculée dans l'Illinois (Forza Obama !), sans être Juke, n'en a pas moins fait preuve de vaillance. Tous ces miles, cela peut sembler beaucoup, mais aux USA, la route est une composante essentielle du voyage. Avec des paysages souvent à couper le souffle, leurs trucks rutilants et leurs bikers débonnaires (voir le blog de Dominique), même les Interstates-autoroutes sont sexys en Amérique. Bien sûr, nous préférons les routes secondaires, en général peu fréquentées, qui permettent d'atteindre la vérité du pays. Par exemple, avec ces petites villes et leur Main street very quiet, leur réservoir d'eau à la Bagdad café, leur funeral home, leurs innombrables églises et leurs bars souvent too much. Elles se ressemblent et pourtant ne sont jamais vraiment les mêmes : villes fantômes, bourgs ruraux, ou clones de Wisteria Lane, leurs atmosphères peuvent être très différentes.
Bien sûr, il faut que l'accompagnement musical soit à la hauteur. Cette année, nous avons opté pour une dominante Creedence Clearwater Revival (Heard It Through The Grapevine).
Au-delà des grands rendez-vous avec la géographie, l'histoire et la culture du pays, que vous avez pu prévoir et programmer, la route américaine vous offre bien des surprises. A fortiori, quand vous roulez dans des régions traditionnellement oubliées par les touristes européens.
Et encore je ne vous parle pas du musée de la pomme de terre de Blackfoot...
Bon, là, je vous laisse car je reprends la route.
On the road again, naturally !
Gump à Boise, capitale de l'IdahoAprès Saint-Paul et Pierre, il peut faire le tour de son troisième Capitole