Franchement de quoi tomber à la r’bidaine. Qu’une telle connerie puisse de passer au pays de Gandhi (il arbore un t.shirt à son effigie !) Sur le cul, la mémé Kamizole qu’un pauvre petit connard inculte puisse ouvrir sans se poser la moindre question Une boutique de vêtement « Hitler » en Inde (Le Monde 30 août 2012) comme me l’apprend le blog Big Browser qui rarement avare de bons jeux mots titre « Coup de griffe » et précise que l’allusion au dictateur sanguinaire ne laisse aucun doute quant au choix comme en témoigne la croix gammée incrustée à la place du point sur le "i"… Rien à voir avec la svastika hindoue dont les branches étaient inversées et qui avait une signification philosophique profonde : la place de l’humanité relativement à Dieu, l’âme et l’esprit.
Le moins que l’on en puisse dire étant que l’esprit n’est pas vertu première du jeune Rajesh Shah qui a ouvert ce magasin à Ahmedabad, dans l'Etat indien du Gujarat (ouest du pays). L’explication du choix de cette enseigne prêterait à simplement se foutre de sa gueule si le choix du nom n’était aussi lourd de signification : il l’a choisi parce que ce serait le surnom du grand-père de son associé « en raison de sa nature stricte ». C’est tout ce qu’il connaît de l’histoire : « J’avais juste entendu dire qu’Hitler était un homme strict »
Simplement « strict » ? Je vous fiche mon billet que si Hitler avait infligé aux Indiens un traitement aussi « strict » qu’aux 6 millions de juifs qu’il fit périr pendant la seconde guerre mondiale il aurait une autre vision d’Hitler comme homme « strict ».
Toujours est-il que la communauté juive ayant exigé de Rajesh Shah et de son associé qu’ils changeassent le nom de son commerce - le contraire eût été surprenant - celui-ci a jusqu’à présent refusé. Non pour des motifs idéologiques qui lui passent largement au-dessus de la tête mais pour une question de gros sous : il a trop investi dans la communication autour de la marque « Hitler » et n’a plus d’argent : « 40.000 roupies (573 €) pour l’enseigne, plusieurs milliers d’autres dans les cartes de visite et autres supports ».
Il se dit toutefois « prêt à changer le nom mais seulement avec une compensation »… Et puis quoi, encore ? Un bâton de dynamite et deux bonnes baffes !