Le phénomène m’était déjà connu grâce à divers articles médicaux… Les lipocytes ou adipocytes - en bref, les cellules dites adipeuses où se concentrent les graisses de l’organisme - trop nombreux en cas d’obésité seraient plus dangereux - favorisant le diabète et les maladies cardio-vasculaires - que celles situées en d’autres endroits du corps, en raison d’un métabolisme différent des graisses. Or, un article du blog Big Browser DANS LE VENTRE – Mieux vaut être obèse qu’avoir la bedaine (Le Monde 31 août 2012) m’apprend que des chercheurs américains confirmeraient cette différence allant jusqu’à affirmer qu’une « personne au poids normal mais avec une bedaine s’exposerait davantage au diabète, aux maladies cardiaques et aux accidents cérébraux qu’un obèse ». Faisant remarquer qu’au Japon « les sumos ne sont pas plus atteints de maladies cardiovasculaires que les autres Japonais ».
Si « La graisse abdominale est plus dangereuse que celle du reste du corps » le phénomène s’expliquerait par la circulation sanguine différente : dans le cas où les cellules grasses d’un obèse sont principalement concentrées sur les hanches et les jambes, le tissu gras est entraîné vers les orteils avant de repartir dans la circulation générale alors que s’agissant des cellules grasses de l’abdomen - la bedaine - celles-ci se retrouvent directement dans le foie, lequel entre autres différences pathologiques déjà aussi bien connues, produit des molécules augmentant la résistance à l’insuline menant au diabète.
Bigre ! Je fus obèse jusqu’il y a cinq ans. Arrêt de la cigarette, ménopause et surtout le rôle délétère - un parmi tant d’autres ! - des antidépresseurs : tout en faisant particulièrement gaffe à ce que je mangeais, un kilo de plus chaque fois ! Jusqu’à presque 80 kg pour à peine 1,50 m. J’ai perdu 20 kg en deux mois à la fin 2007. Je ne devrais pas vous dire comment mais tant pis ! Ce ne fut nullement une stratégie délibérée : confrontée à de graves problèmes perso, j’ai fait comme beaucoup d’autres : j’ai recommencé à fumer. Autre facteur de risque cardio-vasculaire !
Alors que je suis devenue depuis même franchement trop maigre du fait de l’absence d’exercices physiques qui a fait fondre la masse musculaire, car je mange normalement, ne me privant de rien - j’évite quand même de manger trop de pain ou de gâteaux et n’ai recours à aucun des produits dits de « grignotage » qui ne sont pas bons pour la santé et du diable si je mets les pieds dans un Mac Do - il n’en subsiste pas moins un petit bidon qui ne m’inquiète pas plus que cela à 65 ans. C’est grave docteur ? Faudra bien que je crève un jour ou l’autre. Je ne me priverais donc pas plus du plaisir de boire quelques bonnes mousses de temps à autre et de partager une bouteille de bon vin avec mes ami(e)s. S’il faut se priver de tous les plaisirs la vie ne serait pas… vivable.