Un record du prix de l’essence, les 3 millions de chômeurs passés, et toujours cet aveuglement qui frise la pathologie psychiatrique avec ces quelques mots encourageants pour les français:
Le condamné Ayrault est un “president exceptionnel”, la parachutiste Marie-Ségolène “a du talent” et concernant le chômage, “il faut qu’il y ait une inversion”.
Ha bon, et bien quand le gouvernement est dans la contemplation, le peuple n’a plus qu’a se débrouiller ou se demander se qu’il peut faire pour son pays.
Ayrault, un PM "exceptionnel" (Sapin)
AFP Mis à jour le 02/09/2012 à 15:43 | publié le 02/09/2012 à 15:41
Le ministre du Travail, Michel Sapin, a qualifié aujourd'hui Jean-Marc Ayrault de "premier ministre exceptionnel", alors que des critiques du chef du gouvernement, venant de certains de l'équipe gouvernementale, sont apparues.
"C'est un premier ministre exceptionnel, un chef d'équipe respectueux de ses ministres qui a trouvé une place dans un système institutionnel qui est complexe, qui est celui de la Ve République", a déclaré le ministre, invité du Forum Radio J. "C'est un chef d'équipe, il respecte ses ministres et en même temps, il arbitre et il décide. C'est ça un bon premier ministre", a ajouté Michel Sapin, qui est, avec Laurent Fabius, celui qui a la plus longue expérience gouvernementale.
Pourtant, sous couvert de l'anonymat, des ministres se plaignent de Jean-Marc Ayrault, lui reprochant une absence de dialogue et de corseter son équipe. Interrogé par ailleurs sur l'avenir de Ségolène Royal, Michel Sapin a jugé qu'elle avait "du talent", ajoutant ne pas voir "pourquoi on n'utiliserait pas ses talents". "Il n'y a pas de raison de se priver de ses talents", a-t-il dit.
"Situation extrêmement grave"
A propos de la situation du pays, qu'il a qualifiée "d'extrêmement grave", Michel Sapin a défendu la méthode du président François Hollande et sa volonté d'être un "président normal". "Aujourd'hui le président normal, c'est un président qui a un comportement normal (...). Il va à Châlons-en-Champagne (...), il n'y a pas de cars de CRS qui éloignent les manifestants comme c'était le cas avec Nicolas Sarkozy (...). Lui, il parle avec les salariés", a-t-il expliqué.
"Pour autant, est-ce que cela veut dire que la situation de la France est normale?", a-t-il poursuivi. François Hollande "est face à une situation extrêmement grave et face à cette situation-là, il faut prendre des décisions, qui sont des décisions exceptionnelles", a-t-il dit. S'agissant du chômage, Michel Sapin a estimé qu'il fallait "qu'au cours de l'année 2013, il y ait une inversion de cette courbe".