The Unknown // Saison 1. 6 épisodes.
BILAN
Je vous parlais il n'y a pas si longtemps que ça du pilote de The Unkwown, une série d'anthologie d'horreur avec pour narrateur Dominic Monaghan (Lost), rien que ça. Produite par Sony Pictures
pour son site de streaming Crackle.com, une fois achevée, le bilan n'est pas forcément des plus reluisant. Après premier épisode plutôt correct et intriguant, les autres intrigues développées
durant cette première saison étaient assez moyennes. Notamment parce qu'elles m'ont rappelées la assez moyenne La 13ème Dimension (une série du même genre produite par UPN il y a quelques années
de cela). Du coup, en six épisodes, The Unkwown tente de balayer plusieurs genres horrifiques plus ou moins intéressants. Après la "house invasion" dans le premier épisode avec Brian Krause, nous
avons eu droit à la prison dans le second épisode "Life Sentence". A vrai dire, je m'attendais à quelque chose de différent. L'univers carcéral dans les séries d'horreurs ce n'est pas vraiment
mon dada. Je trouve cela souvent mal organisé et pas passionnant.
Surtout parce que l'univers carcéral n'est jamais assez bien reproduit. Du coup, on ne s'imprègne pas du tout du sujet et de ce que The Unkwown tente de nous raconter ici en l'occurrence. La
trame du démon était plutôt ratée. Malheureusement. Je n'attendais pas non plus quelque chose de grandiose, mais quand on commence à parler de démon, c'est souvent là qu'une série pour valser
dans le côté obscur de la force (comme pour reprendre l'expression de la célèbre saga intergalactique). Du coup, je n'ai pas été emporté par le second épisode. Et a vrai dire, j'ai presque voulu
abandonné la série. Mais le troisième, "Prime Cut", nous plongeait dans le milieu culinaire. Un chef va découvrir que son sang rend les plats absolument divins. L'horreur dans le monde de la
cuisine est rarement traité et pourtant, le cannibalisme a toujours été un genre à part entière dans ce monde là. Même si Détour Mortel peut faire office d'utilisation de ce spectre de l'horreur,
The Unkwown était bien plus inspirée.
Par la suite nous avons eu droit à l'épisode de la possession avec "Relapse". Malheureusement, tout l'épisode est d'un ennui profond. Il faut attendre les cinq dernières minutes pour espérer voir
quelque chose d'un tantinet intéressant. C'est dommage parce que je suis sûr qu'il y avait quelque chose à faire avec cette idée de base. Sauf que la boucherie ne débute qu'à la fin de l'épisode,
le seul moment où l'on a vraiment envie d'en savoir (et d'en voir) plus. Enfin, la saison s'achève sur son meilleur épisode, "Privacy Settings" qui raconte l'histoire d'un hacker qui a poussé une
femme au suicide. Taryn Mannings incarne cette jeune femme avec beaucoup de simplicité et surtout de réalisme. Je me suis bien attaché au personnage et à ce qu'elle subit de jours en jours.
L'épisode ne dure pas très longtemps mais on a l'impression qu'il est dense et pas bâclé comme la plupart des précédents. C'était donc bien plus intéressant.
Note : 2/10, 6/10, 3.5/10, 2/10 et 6/10. En bref, de bonnes idées et de très mauvaises.