Je me dis toujours musicien et gastronome. En ce qui concerne la gastronomie, j'ai lu un commentaire très pertinent dans les pages d'une revue dont je tairai le nom pour ne pas faire de publicité à la Revue des Vins de France. Oliviers Poels évoquait dans ses pages (celles de la RVF il faut suivre) le fait que le vin est avant tout – tenez bien – une boisson! Mais si mais si jeunes gens incrédules, une boisson faite à base de raisins. Et dites-moi à quoi destine-t-on une boisson? Alors...? Vous n'avez pas trouvé? à désaltérer voyons! Un vin ne le devrait-il pas? J'avoue que parfois j'ai oublié ce détail, préférant plonger mon nez dans les tréfonds de la béatitude aromatique et ne penser qu'à elle.
Alors moi aussi j'ai fait ma sélection pour cet été:
le beaujolais 2006 de Yvon Métrat
Du fruit, du fruit, une belle acidité,
encore du fruit, le tout servi par une limpidité rare, le
terroir s'exprime librement et ça se sent! Vous qui êtes las des beaujolais aux parfums douteux, foncez!
Pourquoi diable tant de négociants et producteurs
peu scrupuleux s'évertuent à écouler des
hectolitres de bibine pas mure chaque année le troisième
jeudi de novembre?
Merci Yvon Métrat que je ne connais pas je me suis dit cela il y a peu:
« Yvon Metrat, je rêve de vos vins, je rêve de fruits interdits, de cette chair simple et naturelle qui a fait vibré mes perceptions et a laissé à ma bouche un souvenir rond, fluide et délicieux! Acidité, fruit, chair, limpidité, un vin qui respire, resplendit, lumineux comme le soleil se couchant sur la pointe du Raz, et pour une paraphrase, « éclatant en bouche comme un final de Verdi » (Pierre Desproges, à propos du Figeac 1971, merci à lui), trois fois merci! »
Vous pourrez trouver ce vin à la Part des Anges (17, rue Gubernatis 06000 Nice – 04 93 62 69 80)
Maintenant je retourne à mes vacances et je vous souhaite une belle dégustation.