Une vieille pige, méritant d’être revue à la lueur du jour!!!!
Toutes les analyses, articulées autour des concepts ayant entretenus, pourquoi pas donnés naissance à toutes les formes de dictatures à l’échelle planétaire, mais aussi et surtout, celles de bonnes augures et faites de retenues, relatives à la situation d’effervescence populaire, suscité par un désir éffreiné de jouissance à l’égard d’une large gamme de droits et libertés, qui sévit actuellement dans la plupart des pays Arabes et les soulèvements qui s’en suivirent, font jauger la réalité politique de ces pays non plus, uniquement en rapport avec les facteurs endogènes, mais au delà, de leur espace social, politique et géographique, afin de mieux cerner, un concept dont la ramification s’étend à l’humanité entière, pour avoir pris corps et âme, pour les contemporains, je préfère pour être né depuis la Rome antique, bien avant peut être dans certaines grandes villes latines, mais dont la notion a évolué et a été très usitée et prisée, au point de revêtir différentes formes d’expression, depuis l’accession d’un certain nombre de pays, émergeant de la colonisation à l’indépendance. Une indépendance qui déterminera pour une large part le destin désagrégé de certaines nations sorties larvées et sommées à se forger un parcours d’évolution atypique. Ce parcours qui donna naissance à une forme de dirigisme, fondée sur la volonté de confisquer le pouvoir, ses attributs et l’exercer au détriment d’un pan entier d’une population n’ayant pas, su ou pu s’en extraire, en vue soit de se préserver de l’éveil des consciences, source de contestation et de pression, soit d’assouvir son appétit boulimique du pouvoir, aura atteint pratiquement sa vitesse de croisière, partout ailleurs, si ce n’est son apogée, et entamer le déclin, après avoir fait du chemin, caractérisé le destin de certains peuples et ériger des régimes qui demeureront à jamais à la source de la prédation la plus inhumaine.
à suivre..
Telle une évocation de l’humanité dans tous ses états, l’énoncé du vocable “Dictature”, nous ramène à distinguer les différentes formes qu’elle revêtit au cours de l’évolution de l’humanité, lorsque nous constatons, son extension à certains régimes politiques dits de démocraties populaires, bien qu’à l’origine, son sens originel, le fait ressortir comme une institution conférant des pouvoirs absolus à une personne ou un groupe de personnes, mais pour une période limitée, chez les latins.
Ceci dit, du nazisme, en passant par le fascisme, le franquisme, le stalinisme, j’en passe, à en arriver à celles datant de nos jours, épiloguées souvent sous le sceau du terrorisme d’état, due, sûrement à une spécificité culturelle et des conditions historiques largement déterminantes de la propension à se forger un destin universel, la dictature n’aura eu de cesse, de se transposer, se transformer et générer des agrégats politiques, qui offrent une gamme variée de données, dans l’étude des mutations sociales et politiques, quoi qu’un socle commun les régit, les unit et les rend tangibles de par leur aspect concomitant à niveler l’ordre politique et économique universel, lesquels se font sou-tendre, désormais, par la possession des ressources financières et économiques, lorsqu’il est question de se faire entendre et asseoir son rayonnement international sur la base des attributs du nantissement, de l’avancée technologique et un pouvoir bien évidemment hégémonique et militaire.
Par ailleurs, étant donné que tous les états font usage de la dictature, qu’elle soit inscrite ou non, au sein de la constitution, je citerai en exemple, l’article 16 de la constitution Française, qui dispose que” dans des circonstances exceptionnelles, le président de la république, exerce la totalité des pouvoirs”, il ne saurait logiquement en être autrement pour tout régime qui se veut absolutiste, qui se nourrit des concepts du parti-état et forme une liaison entre les différentes mutations émanant de la fluctuation constante des données de l’environnement politique et diplomatique international, pour ceux qui se maintiennent infiniment au pouvoir, tel que nous le démontre, l’évolution des régimes politiques, durcis par la crainte et la peur de la machine de terreur qui les font fonctionner, car un petit survol, des atteintes à l’intégrité physique, observées au creux des régimes totalitaires, notamment, les massacres à grande échelle et orientées contre une race, une ethnie, un groupe ou une communauté d’hommes, les détentions arbitraires, nous permet de constater qu’elles faisaient l’objet de grands principes fondateurs de la majeure partie des institutions internationales, auxquels une adhésion volontaire, avérée et prouvée nous imposent une allégeance, consacrent et prouvent l’existence d’un menu commun à toutes ces dictatures, celui de la confiscation sans partage du pouvoir et le pouvoir de réduction au silence.
à suivre…
Eh oui, d’une approche géopolitique alliée à celle diplomatique, à une approche fondée sur un besoin d’expansionnisme économique ou encore, à un besoin de stratégie à finalité hégémonique, la dictature refait surface dans le jargon politique et diplomatique, consacré aux pays, qui n’ont guère eus à l’idée de faire germer, les bases d’une transmutation, structurelle de sorte à pérenniser les acquis découlant de leur processus d’évolution, raison de plus, pour que les plumes, les réflexions, les analyses et les pensées aussi normatives, qu’illustratives des concepts de gestion géopolitique et diplomatique modernes s’y assujettissent et se laissent sublimer par un processus de désintégration des régimes entiers, parti d’un lampion de contestation pour aboutir à l’explosion des terreaux de contestation, de frustration, d’accumulation des dérives totalitaires d’une teneur rarissime ainsi que d’une confiscation des libertés fondamentales, sur fond d’aspiration à la prospérité économique en contrat profond avec certaines vertus immorales du libéralisme, de l’économie de marché, de la bureaucratie, de la technostructure qui s’accommodent plutôt, avec une conception de la vie en société, qui tient compte des exigences et les préalables qui s’y rapportent en toute logique et au mieux, non plus, concevoir un système calqué sur un modèle qui revendique à la fois, les procédés modernes et leur contraires.
La dictature en tant que régime politique:
Aussi plausibles que puissent paraître, les raisons invoquées, pour préserver la nature humaine des exactions arbitraires, aussi vrais et réels auront été, le recours fait à la dictature pour ériger des régimes politiques, au retentissement reconnu, lesquels, bien qu’actuellement aux aboies comme, on pourrait bien s’en apercevoir, au niveau du monde Arabe, ont fait émerger des affres de la complaisance, des ensembles géopolitiques, dont la réputation et l’œuvre de stabilisation, ont à bien des égards, promus l’extinction de certains conflits, consolidés la prévention et la gestion de d’autres, au moment où la sollicitation tous azimut était de mise et tant que leur prospérité économique, soutenue par une croissance forte, leur épargnaient les conflits sociaux, la montée soudaine de la réprobation populaire, et du chômage endémique des jeunes et avant que ne soient démasquer les pratiques mafieuses, qui avaient finies par gangréner les rouages des administrations publiques.
à suivre…
La dictature en tant que régime politique:
Ce qui suit, a été dit, comme vous le constaterez, par un éminent scientifique Français, à propos de la dictature, je cite :”Tant qu’il y aura des dictatures, je n’aurai pas le cœur à critiquer une démocratie.”
Jean Rostand – 1894-1977 – Inquiétude d’un biologiste – 1967
Ceci étant, les régimes dictatoriaux, s’illustrant par la confusion autour du pouvoir politique, offrent, la plénitude de jouissance des prérogatives auprès de ceux qui exercent le pouvoir, ce qui rend toutes leur démarches, attentatoires des principes de jubilation qui pourraient justifier, l’exercice du pouvoir au nom d’une cause, qui se traduit par un désir âprement exprimé de l’affirmation de soi, de sa grandeur et de toutes les formes d’expression de la souveraineté, tels que la majorité des dictatures légendaires de ce monde, en ont jalousement coutumes. Par ailleurs, l’existence admise et tolérée de la dictature en tant régime politique, depuis des lustres, aura non seulement, donné une certaine légitimité au fait, mais aussi et surtout, il laisse appréhender le phénomène de désintégration des régimes, sous le prisme, du processus d’évolution des nations, qui cumulent tantôt aux bouleversements nés de la rupture des grands équilibres institutionnels, structurels, politiques et sociaux, tantôt au prorata des engagements pris,pour donner un sens vertueux à une adaptation pérenne des institutions aux mutations.Par extension, la nature des institutions d’un pays, étant par nature et par essence,lorsqu’il s’agit bien évidemment de dictature, calquée sur la volonté de ceux qui détiennent les leviers de commande de l’état, il ne saurait en découler, que l’attitude y prévalant, pour bâtir la destinée collective, sous le sceau du “Diktat”. Ainsi de rapport de convivialité à la sécularité, de l’amitié des peuples au respect de la souveraineté, du sursaut culturel à une gestion contractualisée des relations, la dictature aura eue ces moments de faste, a finie par séduire, magnifier à un moment donné, la gestion collectivisée et formaliser l’essor républicain de certains peuples, tout en donnant naissance à une multitude de formulation théorique, mi réjouissante, mi expressive du rejet de la subordination, et de la soumission, à savoir: Absolutisme,Autocratie,Autoritarisme, Despotisme, Dictocratie,Fascisme, Junte,Nazisme, Totalitarisme, Tyrannie, j’en passe. Partant, si la plupart des dictatures sur le continent Africain et même à l’échelle planétaire, émergent des casernes militaires, la citation qui suit, se révèle d’une lucidité retentissante, je cite, Georges Clemenceau – 1841-1929 “Les dictatures militaires sont comme le supplice du pal : elles commencent bien, mais elles finissent mal.”
Nonobstant l’espace géographique, le niveau d’évolution historique et la spécificité culturelle, pour localiser les zones, à forte propension dictatoriale, comme l’atteste ces lignes de Jacques Chirac, dans “La France pour tous”, né en 1932, ou encore telle une profession de foi,:”Une esthétique du pouvoir a remplacé l’exercice du pouvoir concédé à des entourages mondains, des experts technocratiques, des analystes financiers, des éminences lovées dans des cabinets ministériels plus habiles à flatter qu’à trancher. Peu à peu, des clans parisianistes ont pris le contrôle des leviers de commande de l’État, réduisant toute initiative à un effet d’annonce, la soumettant à l’appréciation des sondages, voire de la mode. D’où une dictature sournoise de l’émotion, dans une atmosphère de cour ou de Bas-Empire, aggravée par une dérive monarchique dans le fonctionnement des institutions.”, je trouve néanmoins la force de persuasion, de reléguer au fond du creux des remontrances, toutes les formes de dictature, vu que l’aspiration à un nouvel ordre politique et social, battant pavillon liberté, s’affichent sur tous les tableaux de navigation et ne semblent point vouloir s’éroder, du simple fait de l’évocation d’un passé qui explique pourtant pour une large part, le présent et nous aiderait à coup sûr, à planter le décors d’un futur, qui s’annonce tumultueux, et au détriment des concepts ayant prévalu, aux soulèvements. De là à proposer, une nouvelle approche du dénouement des conflits sociaux et la gestion des conflits internes aux états, par l’entremise des institutions internationales, me vient à l’idée, comme un moyen ultime et légitime de l’immixtion dans les affaires intérieures d’un état.
UNE NOUVELLE APPROCHE DU DÉNOUEMENT DES CONFLITS INTERNES AUX ÉTATS:
Je pense que pour léguer un sens commun à l’analyse qui va suivre, il me semble de bonne augure, de focaliser mes attributs, sur la situation insurrectionnelle, qui prévaut de nos jours en Libye, une situation tant dramatique, que faite de confusion, de chaos autour des positions observées et les allégations tenues de part et d’autre, par les différentes parties, si ce n’est désormais des factions, qui se disputent l’autel du pouvoir politique, dans un pays exsangue et meurtri par un conflit, dont on a encore du mal, à extirper les raisons profondes, dans le réservoir de décisions des puissances occidentales, qui forment désormais, un front commun, afin de faire partir un régime qui est devenu plus gênant en réalité à l’extérieur, à travers l’accumulation d’un certain nombres de faits, imputables à la géopolitique, à un désir d’hégémonie et largement constitutifs de sa réputation, et la crainte qu’on lui a toujours voué, plus qu’à l’intérieur du pays, à en croire, une étude comparative de l’évolution des pays du continent, qui ressort une grille de lecture, plutôt favorable à une pression constante, de l’extérieur, soit en vue d’obtenir des réformes, par le biais de l’embargo, l’exigence de l’amnistie pour tous les opposants politiques au régime, les menaces de zèle des avoirs, l’interdiction de voyager, qui peuvent paraitre alors,comme des expressions qui s’accommodent au mieux à la situation, soit par une rupture diplomatique des grands pays en guise de protestation contre les pratiques insidieuses du régime de Khadaffi, contrairement au vœux de soutenir, une insurrection armée, à l’issue incertaine et improbable, au coût humain inestimable, et aux implications que nul ne pourrait contenir, de surcroît, partie d’une manifestation populaire, qui s’est vite vue, transformée en opposition armée. Chose inconcevable, pour tout état, dans des circonstances de ce type, vue que la nature de la contestation et le statut des contestataires changent, lorsque le gouvernement s’en prévaut, pour légitimer et justifier la répression, par conséquent, le recours à la force pour préserver l’intégrité territoriale. Dès lors, apporter un soutien à une insurrection armée, c’est créer et réunir, toutes les conditions d’un massacre, si ce n’est envoyer le peuple Libyen dans les tombes.
Aussi inhumaines et graves, que puissent paraître, les efforts du régime Libyen de reconstituer le territoire national, aussi suicidaires, auront été, ceux qui prennent les armes contre l’état, de par l’inégalité des rapports de force et les possibilités d’interprétation à des fins colonialistes par le régime Libyen, ne le disons pas assez. Pour autant qu’une révolution ne se fait point, sans faire de victimes, pour autant, le bon sens et la logique, nous commanderaient, d’admettre une révolution, lorsqu’elle est menée tambour battant à mains nues et lorsqu’elle mène le peuple sur le panthéon de la vérité, car à voir, le nombre de victimes dénombrées, on a, à l’idée que le pouvoir est bel et bien exercé par un régime, qui ne doit plus sa survie qu’à la prise des armes par la population civile……